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- Une citoyenne saoudienne sauve la seconde épouse de son mari
À Taif, à environ 90 kilomètres au sud de Makkah, une histoire remarquable s’est déroulée récemment : une citoyenne saoudienne nommée Noura Salem Al-Shammari, première épouse de Majed Baldah Al-Roqi, a sauvé la vie de la seconde épouse de son mari, Taghreed Awadh Al-Saadi, en lui faisant don de 80% de son foie. Taghreed souffrait d’insuffisance rénale chronique depuis des années et avait dû subir des séances régulières de dialyse, sans amélioration, malgré un séjour d’un an aux États-Unis pour y chercher un traitement. Lorsque la situation de santé de Taghreed est devenue critique, le mari a même envisagé de lui donner un de ses reins et avait confié à Nora (sa première épouse) la garde de leurs cinq enfants en cas de complication. Mais Noura a surpris toute la famille en décidant d’elle-même de donner une grande partie de son foie à sa co-épouse, “ uniquement pour l’amour l'agrément d'Allah ”. Les tests médicaux ont confirmé leur compatibilité, et la transplantation s'est déroulée avec succès, mettant fin à des années de souffrance pour Taghreed. Cet acte de générosité et de compassion a été largement salué en Arabie Saoudite et sur les réseaux sociaux, beaucoup y voyant un exemple rare de sacrifice, de Foi et d'humanité, capable de rapprocher une famille dans des circonstances inhabituelles. Les médias locaux et régionaux insistent sur la puissance du geste, le qualifiant de « pluie qui fait revivre le désert » et soulignant à quel point il va à l’encontre de nombreux stéréotypes associés aux relations entre coépouses dans la société saoudienne. Cette histoire illustre de façon exceptionnelle la capacité d’altruisme, de solidarité et de dépassement de soi, même dans des situations familiales complexes.
- L'Arabie Saoudite renforce la biosécurité marine pour protéger son économie bleue
Pourquoi la biosécurité marine est une priorité ? L'Arabie Saoudite a intensifié ses efforts pour renforcer la biosécurité marine, un enjeu stratégique pour la préservation de ses écosystèmes marins et la croissance de son économie bleue. Ce secteur est jugé crucial, puisqu'il devrait générer près de 22 milliards de riyals et créer 100,000 emplois d'ici 2030. Les actions et stratégies mises en place : Protection accrue des écosystèmes : Extension de la superficie des aires marines protégées, passant de 3% à 30% du littoral d'ici 2030, avec une attention particulière à la barrière de corail de la mer Rouge, la quatrième au monde. Recherche et innovation : Création de laboratoires spécialisés (regénération des coraux, culture de mangroves), renforcement de la coopération entre organismes publics et privés pour développer des solutions innovantes en matière de biosécurité marine et de transition énergétique. Soutien aux industries durables : Développement de l'écotourisme, de la pêche responsable, du dessalement durable et des énergies renouvelables, visant à porter celles-ci à 50% du bouquet énergétique national et à protéger les investissements dans le tourisme côtier. Gouvernance et coopération internationale : 48 initiatives ont été lancées pour équilibrer la croissance économique avec la préservation environnementale, conformément à la Vision 2030. L’Arabie Saoudite s’aligne ainsi sur les standards internationaux, participe à des conventions sur la sécurité et la pollution marines, et collabore avec des leaders mondiaux de la recherche et de l'industrie. Objectifs principaux Préservation et restauration des habitats marins (récifs coralliens, mangroves, faune locale). Développement social et soutien aux communautés côtières. Réduction de la pollution marine et augmentation de la résilience face aux aléas climatiques. Impact économique et environnemental La stratégie vise à positionner l’Arabie Saoudite comme leader mondial de l’économie bleue, à assurer la sécurité alimentaire par une pêche durable et à générer des retombées économiques significatives : à pleine capacité, certains projets comme celui de la mer Rouge pourraient ajouter jusqu’à 33 milliards de riyals à l’économie nationale et 120,000 emplois par an. En résumé, la politique renforcée de biosécurité marine en Arabie Saoudite représente un engagement holistique envers la préservation des ressources marines, la diversification économique et le développement durable des régions côtières, en s’appuyant sur l’innovation et la coopération internationale pour faire de la mer Rouge une référence en matière d’économie bleue.
- Le Royaume d'Arabie Saoudite répond fermement au plan israélien de réoccupation de Gaza
Le Royaume d’Arabie saoudite a condamné, ce vendredi 8 août 2025, dans les termes les plus forts et les plus véhéments, la décision des autorités israéliennes d’occuper la bande de Gaza. Communiqué officiel du Ministère saoudien des Affaires Étrangères en langue Arabe Dans une déclaration officielle du Ministère des Affaires Étrangères, Riyadh dénonce catégoriquement la persistance du gouvernement israélien à commettre des crimes de famine, des pratiques brutales et un nettoyage ethnique contre le peuple palestinien frère. L’Arabie saoudite critique également l’inaction de la communauté internationale face à ces violations, considérant que cela encourage l’impunité et les crimes de guerre. Les déclarations saoudiennes rejoignent celles d’autres pays arabes et organisations internationales qui qualifient la réoccupation de Gaza d’escalade de la catastrophe humanitaire et d’obstacle aux efforts de paix. Le Royaume appelle à une réaction ferme pour stopper ces violences, dénonçant le siège, la famine et les attaques systématiques contre le peuple palestinien et les infrastructures civiles. Cette prise de position fait suite à l’annonce officielle d’Israël de vouloir « prendre le contrôle » de la ville de Gaza et à l'aggravation de la crise humanitaire, avec de nombreux décès dus à la faim et à la malnutrition recensés par l’OMS et relayés par plusieurs médias internationaux.
- La malnutrition atteint des niveaux alarmants à Gaza
Le dernier bilan officiel des décès dus à la malnutrition et à la famine dans la bande de Gaza s’élève à 193 personnes , dont 96 enfants , selon les informations du Ministère de la Santé de Gaza publiées le 7 août 2025. Ce bilan inclut cinq nouveaux décès enregistrés au cours des dernières vingt-quatre heures. La situation reste extrêmement critique : la majorité des victimes sont des enfants, et les organisations humanitaires alertent sur une augmentation rapide des cas graves de malnutrition, avec un risque de mortalité élevé pour ceux qui ne peuvent pas accéder aux soins. Les agences de l’ONU redoutent que le nombre réel de décès liés à la malnutrition soit sous-estimé, car de nombreux enfants gravement touchés ne sont pas hospitalisés et ne figurent pas dans les statistiques officielles. La crise humanitaire dans la bande de Gaza a suivi une trajectoire de détérioration rapide et continue : Disparition des filets de sécurité alimentaire : Depuis la fin 2024 et la mise en place d’un siège quasi-total, l’entrée de l’aide humanitaire est restée extrêmement limitée malgré quelques réouvertures ponctuelles en 2025. Les stocks alimentaires locaux sont épuisés : l’agriculture, la pêche et les marchés locaux sont pratiquement à l’arrêt. Explosion de la faim et de la malnutrition : Selon l’ONU et le consortium IPC, deux des trois seuils de famine (consommation alimentaire, malnutrition aiguë) sont atteints dans tout le territoire : plus de 500,000 personnes vivent actuellement dans des conditions assimilables à la famine et les autres en état d’urgence nutritionnelle, notamment les enfants ; une personne sur trois ne mange pas pendant plusieurs jours d’affilée. Détérioration sanitaire et mortalité liée à la faim : Plus de 320,000 enfants de moins de cinq ans sont exposés à une malnutrition aiguë, des milliers présentant des formes sévères compatibles avec un risque de mortalité élevé. La hausse des décès liés à la faim est spectaculaire : 63 morts en juillet 2025, dont 25 enfants, et le bilan total (enfants et adultes) n’a cessé de grimper depuis mai. Déplacements massifs et insécurité permanente : Plus de 90% de la population a été déplacée au moins une fois. Les « zones sûres » ne représentent que 11–12 % du territoire et sont elles-mêmes bombardées ou soumises à de nouveaux ordres d’évacuation. Survivre implique de risquer sa vie pour chercher de quoi manger ou se soigner. Effondrement de l’aide humanitaire : Les restrictions, les attaques contre les convois, la destruction des routes et le chaos généralisé font que l’aide, même quand elle est autorisée, reste ponctuelle et en quantité très insuffisante pour enrayer la famine ou traiter la malnutrition à grande échelle. Points clés récents (été 2025) Juillet–août 2025 : La courbe des décès liés à la malnutrition s’emballe ; deux des trois seuils techniques de famine sont officiellement franchis. Selon le Programme alimentaire mondial, « la famine n’est plus une menace, elle est la réalité ». Réaction médicale et humanitaire : Les ONG et agences de l’ONU parlent désormais d’« anéantissement général du tissu social, sanitaire et alimentaire ». La mortalité indirecte (maladies, blessures, épidémies) est elle aussi, en forte augmentation et bien documentée. Situation d’août 2025 : La malnutrition et la famine continuent de provoquer des centaines de morts parmi les civils, principalement des enfants. L’essentiel de la population vit dans l’insécurité alimentaire aiguë, entassée dans des abris surpeuplés, sans solution à court terme et dans le chaos humanitaire permanent. La situation actuelle à G aza montre un continuum d’aggravation : les promesses de trêve ou de corridors humanitaires ne se sont pas traduites par un redressement significatif de la situation. La trajectoire est marquée par une crise humanitaire devenue une crise d’humanité : famine, déplacements forcés, effondrement du système de santé, et décès de plus en plus massifs liés à la malnutrition et à la privation délibérée de biens de première nécessité.
- Un homme inculpé du meurtre d'un étudiant saoudien à Cambridge
L’étudiant saoudien Mohammed Youssouf Al-Qasim, 20 ans, a été poignardé à mort dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août 2025, dans le quartier Mill Park à Cambridge, Royaume-Uni, alors qu’il participait à un stage linguistique de 10 semaines à l’EF International Language School. Mohammed venait de Makkah et était décrit par sa famille comme un jeune homme enthousiaste et altruiste. Il possédait un comportement exemplaire avec ses proches ainsi qu'avec ses amis. Les faits selon les autorités La police a été appelée à 23h27 pour des rapports de violence. Mohammed a été retrouvé grièvement blessé et déclaré mort sur place à 0h01, malgré les efforts des secours pour essayer de le réanimer. L’incident a été qualifié d'attaque « non provoquée » par la police, qui ne donne pour l’instant aucun motif officiel. Un suspect principal, Chas Corrigan, 21 ans, originaire de Cambridge, a été arrêté et inculpé pour meurtre et possession d’un couteau en public. Un second homme, 50 ans, est également en garde à vue, soupçonné d’avoir aidé l’agresseur. Les deux suspects restent détenus pendant l’enquête. Corrigan a comparu devant un tribunal et doit comparaître devant la Cambridge Crown Court le mercredi qui suit le drame. Le criminel agresseur ne connaît pas l'étudiant saoudien et il n'y a eu aucune querelle antérieure entre eux. Sa mort a suscité l’indignation, sa famille ainsi que de nombreux internautes à travers le monde déclarant ne plus considérer le Royaume-Uni comme un pays sûr pour les étudiants et les touristes étrangers. L’école EF et l’ambassade d’Arabie Saoudite ont exprimé leur soutien à la famille et coopèrent avec les autorités britanniques. L’école a mis en place des séances de soutien psychologique pour les élèves et le personnel affectés. Les procédures de rapatriement du corps sont en cours, la famille étant arrivée à Cambridge pour suivre les démarches. L’enquête de police est toujours en cours et les motifs exacts du crime restent inconnus à ce jour. La police continue d’appeler d’éventuels témoins à se manifester.
- Huit pays membres de l'alliance de l'OPEP+ réaffirment leur engagement envers la stabilité du marché pétrolier
Lors d’une réunion virtuelle qui a eu lieu le 3 août 2025, huit membres clés – l’Arabie Saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats Arabes Unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman – ont annoncé une nouvelle hausse de leur production collective de 547,000 barils par jour à partir de septembre 2025. Cet ajustement marque la dernière étape d’un retour sur le marché de 2,2 millions de barils par jour, précédemment retirés pour soutenir les prix face à la volatilité mondiale et à une demande incertaine. Depuis avril 2025, cette remontée de la production s’est faite de façon graduelle, avec des hausses mensuelles pour éviter toute perturbation brusque du marché. L’OPEP+ insiste sur la flexibilité de sa stratégie : les membres conservent la possibilité de suspendre ou d’inverser ces augmentations si les conditions de marché se détériorent, ce qui permet de réagir rapidement face à de nouvelles incertitudes économiques ou géopolitiques. L’objectif affiché est de préserver une trajectoire maîtrisée d’augmentation de l’offre, tout en continuant à soutenir la stabilité des prix du pétrole, avec le baril de Brent récemment stabilisé autour de 70 dollars – soit un niveau bien inférieur aux sommets observés en 2022, mais supérieur aux seuils du printemps dernier. L’OPEP+ a également renforcé ses mécanismes de surveillance et de conformité : chaque pays est tenu de respecter strictement ses quotas et de compenser tout excès de production enregistré depuis début 2024. Un suivi accru, notamment par le JMMC (Joint Ministerial Monitoring Committee), est prévu lors d’une prochaine réunion le 7 septembre 2025, pour veiller au bon respect de ces engagements et à la stabilité continue du marché. Ainsi, les pays de l’OPEP réaffirment leur rôle central dans la gouvernance du marché mondial du pétrole, conjuguant flexibilité et rigueur dans leurs ajustements pour soutenir à la fois producteurs et consommateurs, tout en demeurant prêts à réagir face à toute évolution majeure du contexte énergétique international.
- Forte mobilisation diplomatique face à la crise humanitaire en cours à Gaza
Depuis l’intensification de la crise humanitaire à Gaza, une mobilisation diplomatique inédite s’est organisée autour de la question palestinienne, notamment sous l’impulsion de l’Arabie Saoudite. Pressions diplomatiques saoudiennes Leadership régional : L’Arabie saoudite s’est positionnée comme un acteur central pour coordonner les efforts arabes et internationaux, s’opposant publiquement à tout projet de déplacement massif des Palestiniens et défendant le respect du droit international humanitaire. Initiatives et financements : Riyadh a annoncé un programme d’aide financière mensuelle pour atténuer la crise humanitaire à Gaza, tout en dénonçant le blocus israélien qui empêche l’acheminement de l’aide. Forum franco-saoudien : L’Arabie Saoudite et la France ont co-organisé la Conférence internationale de la reconnaissance d’un État palestinien indépendant pour aboutir à une solution à deux États et soutenir matériellement la reconstruction de Gaza. La pression sur les pays européens et occidentaux France : Suite aux pressions diplomatiques saoudiennes depuis un an, le président Emmanuel Macron a officiellement annoncé que la France reconnaîtra l’État de Palestine lors de la session de l’ONU en septembre 2025, devenant ainsi le premier pays du G7 à le faire. Cette décision s’inscrit dans sa volonté de soutenir la solution à deux États et de répondre à la détérioration de la situation humanitaire à Gaza. Royaume-Uni : Le Premier Ministre Keir Starmer a indiqué que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine en septembre 2025, sauf si Israël accepte un cessez-le-feu à Gaza, l'acheminement de l'aide humanitaire sans entrave et d’autres mesures substantielles. Cette reconnaissance reste donc conditionnelle à des progrès sur le terrain. Malte : Le Premier Ministre Robert Abela a annoncé que Malte reconnaîtra formellement l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre, soulignant son engagement en faveur d’une paix durable dans la région. Portugal : Le pays rejoint une dynamique internationale mais a annoncé, à la suite de démarches diplomatiques et de consultations internationales, qu’il envisage sérieusement de reconnaître l’État palestinien lors de la 80e Assemblée Générale des Nations Unies en septembre prochain. Le Premier ministre portugais Luís Montenegro a précisé que le gouvernement allait consulter les principaux partis politiques et le président du pays sur cette question, dans le but de finaliser la décision dans le cadre onusien en septembre. Canada : Le Premier ministre Mark Carney a confirmé l’intention du Canada de reconnaître officiellement la Palestine en septembre 2025, tout en exigeant des réformes démocratiques au sein de l’Autorité palestinienne, notamment la tenue d’élections excluant le Hamas. L'accélération de ces démarches par plusieurs pays occidentaux, souvent après des consultations internationales et des pressions diplomatiques, notamment sous l’impulsion de partenaires régionaux comme l’Arabie saoudite, s’inscrit dans un contexte de forte mobilisation diplomatique face à la crise humanitaire en cours à Gaza et à l’enlisement du processus de paix. Cette pression diplomatique saoudienne est-elle bénéfique ? Cette reconnaissance collective renforcera la légitimité internationale des Palestiniens, facilitant une pleine adhésion à l'ONU et une pression diplomatique accrue sur Israël pour un cessez-le-feu, l'entrée de l'aide humanitaire sans conditions et une solution à deux États. Pour les Gazaouis, cela pourrait accélérer l'aide humanitaire et la reconstruction du pays par la suite. L’unité de pays traditionnellement proches d’Israël, comme le Canada ou le Royaume-Uni, dans la reconnaissance de la Palestine, envoie un message fort et créé une pression croissante sur Tel Aviv pour envisager une relance des négociations. Pour les Gazaouis : espoir d’un accès humanitaire et d’une reconstruction accélérée Canalisation de l’aide : Une Palestine reconnue et représentée officiellement pourrait agir comme autorité bénéficiaire d’une aide humanitaire et de reconstruction plus coordonnée, canalisée via l’Autorité palestinienne plutôt que des organisations privées. Fin du blocus : La pression diplomatique collective pourrait rendre politiquement plus coûteux pour Israël de maintenir le blocus sur Gaza, ouvrant potentiellement la voie à un accès humanitaire élargi. Consolidation du plan Arabe : Une reconnaissance internationale donnerait également une base plus solide au plan de reconstruction proposé par la Ligue arabe (soutenu par l’Arabie Saoudite), en assurant un interlocuteur officiel et souverain. Cette collective ouvrirait d’importantes perspectives pour les Palestiniens, notamment en ce qui concerne leur statut international, les efforts de paix et l’aide humanitaire. Mais son impact dépendra largement de la capacité de la communauté internationale à traduire cette reconnaissance en actions concrètes, en particulier face aux résistances sur le terrain.
- Décès du Prince Alwaleed Bin Khalid Bin Talal Al Saud
Le prince Al-Waleed Bin Khalid Bin Talal Al Saud, surnommé le « Prince endormi », est décédé ce samedi 19 juillet 2025. Il était dans le coma depuis 2005 à la suite d’un accident de voiture dans le désert de la région de Riyadh. Membre de la famille royale saoudienne et arrière-petit-fils du Roi Abdulaziz, le Prince Al-Waleed a subi un traumatisme crânien grave, entraînant une hémorragie cérébrale. Il a été maintenu en vie sous respirateur à la Cité médicale du Roi Abdulaziz à Riyadh. En 2015, malgré les recommandations médicales de cesser le maintien en vie, son père, le Prince Khalid Bin Talal, a refusé. Cette décision s’est fondée sur des convictions religieuses profondes et un espoir inébranlable d’un miracle. L’attention prodiguée était permanente, avec mobilisation des meilleurs professionnels de santé et le recours aux technologies médicales les plus avancées. Des rapports ont signalé des mouvements mineurs, comme un doigt levé ou un léger mouvement de tête en 2019 et 2020, mais aucun rétablissement significatif n’a été observé ces dernières années. Le Prince Khalid (son père) ainsi que sa mère et l'ensemble de la famille restant aux côtés du « Prince endormi » jusqu’à son dernier souffle, malgré l’incertitude et la douleur émotionnelle sur une si longue période. Annonce du décès Le décès du Prince Alwaleed Bin Khalid a été officiellement annoncé le samedi 19 juillet 2025, par son père, le Prince Khalid Bin Talal Al Saud, dans un message empreint de tristesse sur les réseaux sociaux. L’annonce a provoqué une vive émotion en Arabie Saoudite et dans de nombreux pays de la région. Le « Prince endormi » restera le symbole d’un combat médical, ayant touché des millions de personnes à travers le monde Arabe. إنا لله وإنا إليه راجعون رحمة الله عليه
- Entrée de nouvelles aides saoudiennes pour Gaza
Sept nouveaux camions de secours saoudiens sont récemment entrés dans la bande de Gaza. Cette opération humanitaire est orchestrée par le Centre d'Aide Humanitaire et de Secours "Roi Salman" (KSRelief), qui joue un rôle actif dans l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza depuis le début de l’escalade du conflit. Les convois de secours apportent principalement des vivres, des produits médicaux et du matériel de première nécessité, répondant à l’urgence humanitaire persistante dans l’enclave palestinienne. Ces camions traversent habituellement le poste frontalier de Rafah (à la frontière entre l'Égypte et Gaza), puis sont inspectés avant de rejoindre leurs destinations dans la bande de Gaza, où ils sont remis à des organismes locaux pour distribution. Le Centre d’Aide Humanitaire et de Secours saoudien a multiplié les initiatives au cours des derniers mois, organisant également des envois par avion et le financement d’autres programmes d’aide aux populations vulnérables. Ces efforts viennent s’ajouter à des opérations menées en coordination avec les Nations unies et différentes ONG, afin de répondre à une situation que l’ONU considère désormais comme proche de la famine généralisée dans plusieurs secteurs de Gaza. L’engagement saoudien vise à soutenir les familles touchées par la crise, en particulier les plus vulnérables, par la fourniture régulière de nourriture, de médicaments et d’abris adaptés à l’urgence.
- Séisme dévastateur à l'Est de la Russie suivi d'un tsunami
Un puissant séisme de magnitude 8,8 a frappé ce 30 juillet 2025 la côte orientale de la Russie, au large de la péninsule du Kamtchatka. Dans une vidéo amateur, une citoyenne russe filme les premiers instants de cette énorme secousse qui fait trembler son bâtiment Cette secousse, la plus forte depuis 2011 dans la région, s’est produite à une profondeur d’environ 20km. Elle a généré un tsunami dont les vagues ont atteint jusqu’à 4m de haut sur certaines portions des îles Kouriles, comme à Severo-Kourilsk, où des vidéos montrent les dégâts sur les infrastructures côtières et l’inondation des ports. Mesures d’urgence et zones touchées Un état d’urgence a été déclaré dans les îles Kouriles, avec ordre d’évacuation vers les hauteurs pour la population locale et fermeture des infrastructures portuaires. Aucun décès n’a été immédiatement signalé, mais des dégâts matériels sont recensés. Les ports commerciaux dans une partie de l’Océanie, notamment à Hawaï, ont été évacués en préventif. La Garde côtière a ordonné la sortie de tous les navires des ports hawaïens et la fermeture à tout trafic entrant, mesures valables jusqu’à la levée de l’alerte tsunami. Les employés de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon ont été évacués par précaution, même si aucun dysfonctionnement n’a été observé sur le site. Cette mesure vise à éviter tout risque lors de la série d’alertes tsunami déclenchées dans toute la région. Nissan a suspendu certaines activités dans ses usines. Toutefois, l’essentiel des annonces récentes concernent un plan de fermeture progressive de son usine historique d’Oppama d’ici 2028, plus qu’une suspension directe liée à la catastrophe du jour. Mais comme de nombreux sites industriels côtiers, Nissan a pu appliquer des arrêts temporaires par sécurité dans la région, pratique courante lors d’alerte séisme/tsunami au Japon. Autres impacts et réactions internationales Des alertes tsunami ont été déclenchées pour la Russie, le Japon, l’Alaska, Hawaï, et jusqu’à la côte ouest américaine, ainsi que de nombreux pays d’Océanie et du Pacifique. Au Japon, plus de 900,000 personnes ont reçu l’ordre d’évacuer en zones sûres dans les préfectures du nord du pays. Dans les zones les plus menacées de Russie (Kouriles, Kamtchatka), écoles et administrations sont restées fermées, et l’armée a été mobilisée pour sécuriser les populations et pallier aux premières urgences. Ce séisme a provoqué une mobilisation d’urgence à l’échelle de tout le bassin nord-pacifique, même si la coordination des secours a été la cause, selon les premiers bilans, de limiter les pertes humaines.
- La conférence de l'ONU sur la Palestine s'achève avec l'espoir d'une issue favorable pour le peuple palestinien
La conférence internationale de haut niveau sur l'établissement d’un État palestinien indépendant, coprésidée par l’Arabie Saoudite et la France, s’est déroulée au siège de l’ONU à New York les 28 et 29 juillet 2025. Cet événement s’inscrivait dans la lignée de la résolution adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU en 2024, visant à relancer, de manière concrète, la solution à deux États, considérée par la quasi-totalité de la communauté internationale comme la seule issue viable et légitime pour garantir une paix durable. Objectifs et enjeux Élaboration d’une feuille de route vers l’établissement d’un État palestinien , vivant en paix et en sécurité avec Israël, sur la base des frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est pour capitale. Concrétisation de la solution à deux États , non comme un processus sans fin, mais par la mise en œuvre d’engagements irréversibles pour l'établissement effectif d’un État palestinien indépendant, en accord avec le droit international et les résolutions onusiennes. Appels à une action immédiate : cessez-le-feu à Gaza, accès humanitaire sans entrave, libération des otages, arrêt de l’expansion des colonies israéliennes et réforme de l’Autorité palestinienne, incluant l’organisation d’élections et le désarmement du Hamas. Points saillants des interventions Le Ministre saoudien des Affaires Étrangères, le Prince Faisal Bin Farhan, a insisté sur l’importance de la conférence comme étape « décisive » pour instaurer une paix juste en traduisant le consensus international en actions concrètes et en rappelant le rôle de l’Arabie Saoudite dans l’Initiative de paix Arabe. La France, par la voix de ses représentants et du président Emmanuel Macron, a confirmé sa volonté de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2025, appelant d’autres pays à suivre. Le Royaume-Uni a officiellement annoncé qu’il reconnaîtra l’État de Palestine en septembre 2025, lors de la prochaine Assemblée Générale des Nations Unies, sauf si Israël prend d’ici là des mesures « substantielles » pour mettre fin à la guerre à Gaza, permet l’acheminement de l’aide humanitaire et s’engage dans un véritable processus de paix menant à une solution à deux États. Cette décision a été rendue publique le 29 juillet par le Premier Ministre Keir Starmer, à l’issue d’un conseil des ministres convoqué en urgence, dans une démarche qui fait suite à l’initiative de la France et à la pression internationale croissante face à l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza. Les conditions posées par Londres incluent: Un cessez-le-feu immédiat à Gaza. L'acheminement de l'aide humanitaire sans conditions. L’arrêt des projets d’annexion en Cisjordanie. Un engagement clair d’Israël vers la création d’un État palestinien viable. La libération de tous les otages détenus par le Hamas, le désarmement de ce groupe et l’engagement à ce qu’il ne joue aucun rôle dans le gouvernement de Gaza. Si Israël ne fait pas avancer les conditions dans les prochaines semaines, le Royaume-Uni activera la reconnaissance avant ou pendant le Sommet de l’ONU en septembre. De nombreux pays et organisations ont réitéré leur soutien à la solution à deux États, tout en évoquant la nécessité de réformes institutionnelles, de garanties de sécurité régionale. Absence de certains acteurs clés Israël et les États-Unis n’ont pas participé à la Conférence. Résultats attendus Adoption finale d’un document intitulé « Règlement pacifique de la question palestinienne et mise en œuvre de la solution à deux États », censé tracer une voie irréversible vers la souveraineté palestinienne et la fin de l’occupation. Nouvelle dynamique diplomatique, avec l’espoir de mobiliser la communauté internationale pour une transformation réelle de la situation sur le terrain, malgré la complexité persistante du dossier et la nécessité de mesures concrètes à venir. Cette conférence de l’ONU symbolise un tournant par la volonté affichée d’aller au-delà des déclarations et d’œuvrer activement à l’établissement d’un État palestinien indépendant.
- Le Royaume enregistre le premier traitement contre la maladie d'Alzheimer
L'Arabie Saoudite a officiellement annoncé, ce 29 juillet 2025, l'enregistrement du premier traitement contre la maladie d'Alzheimer dans le Royaume, le lecanemab, commercialisé sous le nom de Leqembi. Ce médicament, développé par les laboratoires Eisai et Biogen, est une immunothérapie ciblant les plaques amyloïdes dans le cerveau, visant à ralentir le déclin cognitif chez les patients atteints de troubles cognitifs légers ou d'Alzheimer à un stade précoce. Il est réservé aux patients ne présentant pas deux copies du gène APOE4, en raison du risque accru d'effets secondaires graves, comme des œdèmes ou des hémorragies cérébrales. Cette approbation, annoncée par l'Autorité saoudienne des produits alimentaires et pharmaceutiques (SFDA), marque une avancée significative pour la prise en charge de la maladie d'Alzheimer dans le pays. Élargissement des options thérapeutiques par le biais d'applications biotechnologiques Il convient de noter que l'enregistrement de ce produit s'inscrit dans le cadre du rôle de l'Autorité saoudienne des produits alimentaires et pharmaceutiques (SFDA) visant à améliorer l'accès aux traitements de qualité pour les patients saoudiens, notamment ceux basés sur les applications biotechnologiques, qui connaissent un développement scientifique rapide, conformément aux objectifs du Programme de transformation du secteur de la santé, l'un des programmes de la Vision 2030 du Royaume.


















