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  • Date de l'Aïd Al Adha 1446-2025 : Quand aura lieu le Hajj de cette année ?

    Qu'est-ce que l'Aïd Al Adha ? L'Aïd Al-Adha, aussi appelée la « fête du sacrifice » ou Aïd Al-Kabir (la grande fête) est célébrée le 10ème jour du mois de Dhull Hijja (12ème et dernier mois du calendrier hégirien), juste après le jour de ’Arafat, pilier et étape centrale du pèlerinage. L'Aïd al-Adha conclut le pèlerinage et rappelle à tous les musulmans la Foi, l’obéissance à Allah ﷻ, la générosité et l'unité. Elle commémore le sacrifice d'Ibrahim (Paix sur lui), tout en invitant à la solidarité et au partage avec les plus démunis. Est-ce que SaudiNewsFR sera présent pour la vision du croissant lunaire ? Depuis 2013, Saudi News FR annonce sa présence en direct dans tous les centres d'observation du Royaume d'Arabie Saoudite lors des grandes opérations d'observation du croissant lunaire, notamment pour déterminer le début et la fin des mois du Ramadan, Chawwal et Dhull Hijja. Nos équipes couvrent sur place, en temps réel, les différentes étapes de l’observation du croissant lunaire annonçant l'entrée du mois de Dhull Hijja dans les principaux sites répartis à travers le pays, relayant les informations et résultats aux fidèles francophones à travers le monde via notre compte officiel sur la plateforme 𝕏 (anciennement Twitter). Pourquoi couvrir cet événement ? Cette présence permet à Saudi News FR de fournir une information fiable et immédiate sur l’avancement des observations officielles, en coordination avec les autorités saoudiennes et les astronomes reconnus et présents dans plus de dix centres spécialisés répartis dans différentes régions du Royaume. Notre couverture vise à offrir transparence et authenticité dans le processus, tout en luttant contre les rumeurs et fausses informations souvent relayées sur les réseaux sociaux par des comptes amateurs avides de visibilité pour accroître leurs followers et générés beaucoup d'engagement (like, partage et commentaire). C'est pourquoi nous assurons la transmission en direct des observations grâce à une combinaison de technologies de pointe, d’une présence active sur le terrain et d’une stratégie de diffusion multicanal. Notre média se distingue par: ses nombreux contacts professionnels dans les différentes entités depuis plus de 13 ans, sa rapidité à partager des informations en temps réel, notamment lors des annonces officielles et des grandes opérations d’observation du croissant lunaire dans le Royaume. Quand serons-nous la date de l'Aïd Al Adha ? La confirmation définitive de la date dépendra, comme chaque année, de l’observation du croissant lunaire à la fin de ce mois de Dhull Qi'dah 1446. Nous publierons comme chaque année, la confirmation définitive après observation du croissant lunaire de Dhull Hijja et l'approbation de la Haute Cour de Justice d'Arabie Saoudite. La date de l'observation du croissant lunaire vous sera annoncé prochainement sur notre site ainsi que sur nos comptes officiels dans les réseaux sociaux (𝕏, Instagram, Facebook, Snapchat et WhatsApp) . N'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux, plus particulièrement sur 𝕏 (anciennement Twitter) et à activer les notifications pour ne rien manquer de cette journée riche en émotions.

  • Séparation réussie des jumelles siamoises érythréennes en Arabie Saoudite

    Crédit: SPA Une équipe médicale en Arabie Saoudite a réussi une opération chirurgicale exceptionnelle : la séparation de jumelles siamoises érythréennes, Asma et Samia. Cette intervention délicate a duré 15 heures et demie et a mobilisé 36 professionnels de santé, dont des chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et techniciens spécialisés. Détails de l’opération Lieu : À l'hôpital pédiatrique spécialisé "Roi Abdullah", ville médicale "Roi Abdulaziz" de la Garde nationale, dans la capitale saoudienne Riyadh. Durée : 15 heures et demie. Complexité : L'équipe médicale et chirurgicale a séparé les jumelles de deux ans, Asma et Samia, originaires de la République d'Érythrée, qui étaient siamoises par la tête, ce qui a nécessité l’utilisation de technologies médicales avancées. La navigation neurochirurgicale et un microscope chirurgical ont été utilisés pour garantir une planification précise et les plus hauts niveaux de sécurité. Équipe médicale : 36 membres, dirigée par le Dr Abdullah Al Rabi'ah, conseiller à la Cour royale et spécialiste reconnu des séparations de siamois. Cette opération est la 64ème du programme saoudien de séparation des jumeaux siamois, qui comprend 27 pays à travers le monde et a pris en charge plus de 149 jumeaux en 35 ans. Tous les frais de voyage des jumeaux (et de leurs parents) de leur pays d'origine jusqu'à Riyadh en avion médical privé, de l'opération, du logement etc.. sont pris en charge par le gouvernement saoudien . De leur côté, la famille des jumelles ont exprimé leur gratitude et leur reconnaissance au Serviteur des Deux Mosquées Sacrées, le Roi Salman et à son Prince Héritier ainsi qu'à l'équipe médicale spécialisée qui a effectué l'opération de séparation et leur a fourni le traitement nécessaire. Les parents des jumelles ont salué le grand travail humanitaire du Royaume et apprécié l’accueil chaleureux et la généreuse hospitalité durant leur séjour dans le Royaume.

  • Saudi Airlines et Starlink : Un partenariat marquant une étape majeure pour la connectivité aérienne saoudienne

    Saudi Airlines a annoncé son intention de fournir un service Internet à haut débit à bord de ses avions suite à un partenariat avec Starlink, le service d'Internet par satellite de SpaceX. Cette initiative vise à améliorer l'expérience des passagers en offrant une connectivité fiable et rapide pendant les vols. Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de l'approbation récente par l'Arabie Saoudite de l'utilisation de Starlink pour les applications aéronautiques et maritimes, annoncée lors du Saudi-US Investment Forum 2025 à Riyadh. Détails du partenariat L’accord permet à Saudia d’équiper sa flotte avec la technologie Starlink, offrant ainsi une connexion Internet haut débit et à faible latence à ses passagers, même dans les zones traditionnellement mal desservies par les réseaux terrestres. Ce service vise à transformer l’expérience passager, permettant de travailler, de regarder des vidéos en streaming, de jouer en ligne ou de rester connecté en temps réel, comme à la maison ou au bureau. Contexte régional et international L’Arabie Saoudite rejoint ainsi d’autres compagnies majeures comme Air France, United Airlines ou Qatar Airways, qui ont déjà signé des accords similaires avec Starlink pour moderniser la connectivité à bord. Cette approbation s’inscrit dans une stratégie plus large du Royaume pour moderniser ses infrastructures de transport et renforcer son attractivité touristique et commerciale. Technologie et avantages Starlink fonctionne grâce à une constellation de satellites en orbite basse, garantissant une couverture mondiale, une latence minimale et des débits comparables à ceux de la fibre optique terrestre. L’installation à bord consiste en une antenne à réseau phasé, discrète et spécialement conçue pour l’aviation, permettant une connexion stable même à haute altitude et sur les longs trajets. Perspectives Ce partenariat devrait permettre à Saudia de se positionner parmi les compagnies aériennes les plus innovantes au monde, en offrant une connectivité ininterrompue et de qualité supérieure sur l’ensemble de ses vols. L’annonce s’inscrit également dans une dynamique d’investissements technologiques plus large, avec la présence d’Elon Musk et d’autres grands dirigeants internationaux lors du forum d’investissement américano-saoudien à Riyadh qui s'est tenu mardi 13 mai 2025. Saudi Airlines va donc prochainement offrir à ses passagers un accès Internet haut débit par le biais de Starlink, marquant une étape majeure pour la connectivité aérienne au Moyen-Orient. Ce service, déjà adopté par d’autres compagnies mondiales, promet une expérience numérique fluide et moderne à bord de tous les vols Saudia.

  • Sommet américano-CCG à Riyadh

    Ce mercredi 14 mai 2025, le président américain Donald Trump ainsi que le Prince Héritier Mohammed Bin Salman ont Co-présidé à Riyadh, un Sommet de haut niveau réunissant les chefs d’État des six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) : L’Arabie Saoudite Les Émirats Arabes Unis Le Bahreïn Le Qatar Le Koweït Le Sultanat d'Oman. Ce Sommet s’inscrit dans le cadre de la première tournée internationale du second mandat de Donald Trump au Moyen-Orient, qui comprend également des étapes à Doha et Abou Dhabi. Thèmes centraux du Sommet Investissements et partenariats économiques : Annonce de nouveaux accords d’investissement majeurs, notamment dans les secteurs de la défense, de la technologie et de l’intelligence artificielle (IA). L’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis ont confirmé des engagements d’investissements massifs aux États-Unis dans les prochaines années. Défense et ventes d’armes : Discussions autour de ventes d’armes avancées, dont un paquet proposé de 100 milliards de dollars à l’Arabie Saoudite, et des ventes importantes au Qatar. Le Département d’État américain a approuvé une vente de missiles air-air de 3,5 milliards de dollars à l’Arabie Saoudite juste avant le Sommet. Technologies émergentes et IA : Collaboration renforcée sur les technologies de pointe, notamment les semi-conducteurs, l’énergie, la cybersécurité et l’accès à l’infrastructure de l’IA. Des dirigeants du secteur technologique, comme Sam Altman (OpenAI) et Jensen Huang (Nvidia), participent au forum d’investissement parallèle à Riyadh. Sécurité régionale : La grande partie des discussions était sur la situation catastrophique à Gaza, ainsi que celle des Palestiniens déplacés, et les négociations nucléaires en cours avec l’Iran. Le sommet vise à coordonner une réponse régionale aux tensions persistantes et à renforcer les liens stratégiques entre les États-Unis et le CCG. Après Riyadh, Trump doit se rendre à Doha pour rencontrer l’émir du Qatar, puis à Abou Dhabi pour des entretiens avec le président des Émirats Arabes Unis. Aucun déplacement en Israël n’est prévu durant cette tournée, en raison de l’impasse sur le cessez-le-feu à Gaza. Ce Sommet marque la volonté des États-Unis de renforcer leur partenariat stratégique avec les pays du Golfe Arabique, dans un contexte de tensions régionales (massacres à Gaza, ambitions nucléaires iraniennes) et de grands enjeux économiques et technologiques. Il s’agit aussi d’un signal fort de la place centrale du CCG dans la politique moyen-orientale de l’administration Trump.

  • Donald Trump a rencontré le président syrien Ahmed Al Charaa après avoir levé les sanctions contre la Syrie

    Ce mercredi 14 mai 2025, une rencontre d'une trentaine de minutes s'est tenue à Riyadh entre le président américain Donald Trump et le président syrien par intérim Ahmed Al Charaa, en présence du Prince Héritier Mohammed Bin Salman. Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre de la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient, marquée la veille par l’annonce spectaculaire de la levée des sanctions américaines contre la Syrie, un geste salué par Damas comme un « tournant décisif ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également participé à la discussion par visioconférence, selon plusieurs sources officielles. Principaux Points Abordés Levée des sanctions contre la Syrie : Donald Trump a officialisé la levée des sanctions américaines, une décision réclamée par l’Arabie Saoudite et la Turquie. Cette mesure vise à permettre à la Syrie de relancer son économie, exsangue après quatorze années de guerre civile, et à renforcer l’autorité du nouvel exécutif syrien. Gestion des prisonniers du groupe terroriste Daesh : Le président américain a insisté pour que la Syrie prenne la responsabilité des centres de détention où sont retenus des membres de l’organisation dans le nord-est du pays. Expulsion des « groupuscules palestiniens » : Trump a également demandé au président syrien d’expulser les membres de factions palestiniennes, notamment du Hamas, présents sur le sol syrien depuis des décennies sous les régimes criminels de la famille Assad. Encouragements pour la stabilité syrienne : Trump a exhorté Ahmed Al Charaa à « faire du bon boulot pour le peuple syrien » et à garantir la sécurité de toutes les communautés du pays. Enjeux et Réactions La levée des sanctions américaines, soutenue par l’Arabie Saoudite et la Turquie, marque un changement de cap dans la politique régionale et internationale vis-à-vis de la Syrie. Elle ouvre la voie à des financements pour la reconstruction et à une possible réintégration diplomatique de Damas dans les nations arabes. La rencontre a été perçue comme un signal fort de la part de Washington, qui accepte les garanties saoudiennes pour légitimer la nouvelle administration syrienne. Cette réunion trilatérale à Riyadh aujourd'hui, sous l’égide du Prince Héritier Mohammed Bin Salman, marque une étape majeure dans la recomposition du paysage diplomatique moyen-oriental, avec un repositionnement des États-Unis, de l’Arabie Saoudite et de la Turquie sur la question syrienne, et des demandes claires adressées au nouveau pouvoir de Damas en matière de sécurité régionale.

  • Soulèvement de la partie inférieure de la Kiswa

    La nuit dernière, la partie inférieure de la Kiswa, l’étoffe de soie noire qui recouvre la Kaaba à la mosquée sacrée de Makkah, a été soulevée dans le cadre d’une tradition annuelle précédant la saison du Hajj. Ce rituel, pratiqué chaque année par les autorités saoudiennes, consiste à relever d’environ trois mètres la partie basse de la Kiswa et à recouvrir la zone exposée avec un tissu de coton blanc. Objectifs de cette pratique Le soulèvement de la Kiswa vise à protéger le tissu contre les dommages potentiels causés par l’afflux massif de pèlerins qui accomplissent le Tawaf (circumambulation autour de la Kaaba). Durant le Hajj, de nombreux fidèles touchent, s’agrippent ou frottent la Kiswa, ce qui peut entraîner des déchirures ou une usure prématurée du tissu. En relevant la partie inférieure, les autorités cherchent à préserver l’intégrité de la soie et des broderies précieuses jusqu’au remplacement annuel de la Kiswa. Procédure et organisation Le relèvement de la Kiswa mobilise une équipe spécialisée composée de techniciens et d’artisans du Complexe du Roi Abdulaziz pour la fabrication de la Kiswa. Pour cette année 1446-2025, ce sont 42 techniciens, assistés de grues, qui ont mené l’opération selon des procédures strictes, sous la supervision de responsables de la Grande Mosquée Al-Haram. L’opération dure généralement environ trois heures et implique également la pose d’un drap de coton blanc sur la partie exposée pour la protéger. Changements récents dans le calendrier du remplacement de la Kiswa Traditionnellement, la Kiswa était remplacée le 9 Dhull Hijja (dernier mois du calendrier hégirien), lors du Hajj, mais depuis 2022, ce changement a lieu à la veille du 1er Muharram, marquant le début du nouvel an Islamique, suite à une décision royale. Toutefois, le relèvement de la partie inférieure de la Kiswa reste lié aux préparatifs du Hajj et intervient quelques semaines avant le début du pèlerinage.

  • Levée des sanctions américaines contre la Syrie depuis Riyadh : contexte et implications

    Ce mardi 13 mai 2025, le président américain Donald Trump a annoncé, depuis Riyadh en Arabie saoudite, la levée de l'ensemble des sanctions américaines contre la Syrie. Cette décision a été prise lors du forum d'investissement américano-saoudien, au cœur de sa tournée au Moyen-Orient. Trump a justifié ce geste par la volonté de donner à la Syrie « une chance de grandeur » et a souligné que la décision faisait suite à des demandes pressantes du Prince Héritier. Le Prince Héritier se réjouit de la lever des sanctions contre la Syrie après l'annonce de Trump durant le Forum d'investissement saoudo-américain. Le président américain a déclaré : « En remerciement au Prince Mohammed Bin Salman et après discussion avec lui, nous lèverons les sanctions contre la Syrie. » Trump doit également rencontrer le président syrien par intérim, Ahmed Al-Charaa, mercredi à Riyadh, pour « saluer » le nouveau dirigeant syrien. Cette rencontre a été organisée à l’initiative des autorités saoudiennes et devrait durer environ 45 minutes. Conséquences économiques et perspectives Les sanctions américaines étaient considérées comme « brutales et écrasantes » par Donald Trump, qui estime désormais que le moment est venu pour la Syrie de prendre un nouveau départ. Toutefois, selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publié en février, la Syrie ne retrouvera probablement pas son niveau économique de 2010 avant de très nombreuses années au rythme actuel de croissance. Remerciement de la Syrie par le biais de son Ministère des Affaires Étrangères Après l'annonce de Trump sur la lever des sanctions contre la Syrie depuis la capitale saoudienne Riyadh, le Ministre syrien des Affaires Étrangères, As'ad Al-Sheibani, a déclaré: « La diplomatie saoudienne s’est avérée être la voix de la raison et de la sagesse dans notre "monde" actuel . » Impacts économiques de la levée des sanctions américaines sur la Syrie Amélioration de l’accès à l’énergie et aux biens essentiels : La levée des sanctions américaines permet à la Syrie de reprendre certaines transactions énergétiques et d'importer des biens de première nécessité, notamment l’électricité, le pétrole et le blé. Cela répond à des besoins urgents, car la production agricole s’est effondrée et la Syrie dépendait auparavant d’importations russes et iraniennes désormais interrompues. Le Royaume ainsi que des pays comme la Turquie et le Qatar ont déjà annoncé l’envoi de navires générateurs d’électricité, ce qui devrait améliorer l’approvisionnement et permettre d’augmenter le nombre d’heures d’électricité disponibles pour la population. Stabilisation de la monnaie et reprise des flux financiers : La levée des sanctions facilite les transferts de fonds personnels et permet au gouvernement syrien d’accéder à une partie de ses avoirs gelés à l’étranger. Depuis la chute du régime criminel d'Assad, la livre syrienne s’est renforcée face au dollar, et la banque centrale s’est engagée à adopter un taux de change officiel unifié. Cela contribue à stabiliser la situation financière du pays et à restaurer une certaine confiance dans la monnaie nationale. Relance partielle de l’économie et des salaires : Suite à la levée des restrictions, le gouvernement intérimaire peut envisager de financer une augmentation substantielle des salaires de la fonction publique, soutenue par des financements extérieurs, notamment du Royaume. Cela représente une bouffée d’oxygène pour plus d’un million de travailleurs du secteur public et relance la consommation intérieure. Reprise progressive des investissements et du commerce : La fin des sanctions américaines lève un obstacle majeur à l’investissement international, notamment dans les secteurs de l’énergie, de la construction et des infrastructures. Les sanctions avaient jusque-là dissuadé la majorité des investisseurs, par crainte de mesures punitives ou de complexité juridique. Leur levée devrait encourager le retour d’investisseurs régionaux et faciliter la reconstruction des infrastructures essentielles (centrales électriques, stations d’épuration, ports, etc.). En somme, la levée des sanctions américaines offre à la Syrie un répit économique significatif, et aidera beaucoup pour la reconstruction et la croissance à long terme du pays.

  • Le Prince Héritier reçoit le Président des États-Unis d'Amérique

    Ce mardi 13 mai 2025, le Prince Héritier a reçu le Président des États-Unis, Donald Trump, au palais Al-Yamamah à Riyadh, marquant ainsi la première étape d’une tournée du président américain dans le Golfe Arabique. Déroulement de la visite Donald Trump a été accueilli dès son arrivée à Riyadh, bénéficiant d’une escorte aérienne de plusieurs avions de combat F-15 saoudiens comme le veut la tradition. La rencontre s’est déroulée au palais royal Al-Yamamah (siège de la cour royale) situé dans la banlieue ouest de la capitale saoudienne. Contexte et symbolique du lieu Le palais Al-Yamamah est le principal siège du pouvoir exécutif saoudien, où se tiennent les grandes réceptions officielles et les réunions du conseil des ministres. Il s’agit du lieu privilégié pour recevoir les chefs d’État étrangers lors de visites d’État. La décision de Donald Trump de débuter sa tournée internationale par l’Arabie Saoudite, comme lors de son premier mandat, souligne l’importance stratégique et économique croissante des monarchies du Golfe Arabique pour les États-Unis. Après une cérémonie de salutations officielles et un déjeuner, les deux dirigeants ont participé à un forum économique américano-saoudien, en présence de chefs d’entreprise américains, dont Elon Musk. Cette visite a été l’occasion pour les deux pays d’annoncer d’importants contrats dans les secteurs de la défense, de l’aviation, de l’énergie et de l’intelligence artificielle, illustrant la volonté de Donald Trump de renforcer les liens économiques avec les pays du CCG. Cette visite d'État a été un événement diplomatique et économique majeur, marqué par la signature de contrats substantiels et des discussions sur les grands enjeux régionaux et bilatéraux.

  • Comment la situation à Gaza pourrait-elle influencer les négociations entre les États-Unis et le Royaume saoudien

    La situation à Gaza est un facteur central et hautement sensible qui façonne les négociations entre Donald Trump et l’Arabie Saoudite lors de sa visite officielle ce mardi 13 mai 2025. Plusieurs éléments clés ressortent des analyses et des réactions officielles récentes. Ligne rouge saoudienne sur Gaza L’Arabie Saoudite considère toute proposition de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza comme une « ligne rouge » non négociable . Les plans évoqués par Trump pour transférer la population de Gaza vers l’Égypte ou la Jordanie ont provoqué une réaction immédiate et très ferme de Riyadh, qui a réaffirmé son rejet catégorique de telles solutions et son attachement à la création d’un État palestinien indépendant. Cette position est également partagée par la communauté internationale et les pays voisins du Golfe Arabique, qui voient dans de telles mesures un risque de déstabilisation régionale et une menace pour la sécurité de l’Arabie Saoudite elle-même. Les annonces précédentes de Trump sur Gaza ont ainsi éloigné la perspective d’une normalisation, la diplomatie saoudienne qualifiant sa position d’« inébranlable » sur la question palestinienne. Pression sur Israël Trump, soucieux de préserver ses intérêts économiques et stratégiques dans la région, pourrait être amené à faire pression sur Israël pour obtenir un cessez-le-feu ou des concessions sur Gaza, afin de pouvoir débloquer des contrats d’armement, d’énergie nucléaire ou d’investissements massifs du Golfe Arabique. Si Trump persistait dans une politique de déplacement forcé ou de contrôle américain sur Gaza, il risquerait de déstabiliser la région, d’alimenter le sentiment anti-américain et de compromettre les ambitions économiques saoudiennes. L’Arabie Saoudite dispose de leviers importants, notamment dans l’énergie, mais préfère pour l’instant une approche prudente. La situation à Gaza est la priorité des dirigeants saoudiens La situation à Gaza conditionne fortement les négociations entre Trump et le Royaume. Riyadh exige des avancées concrètes et immédiates sur le dossier palestinien, notamment un cessez-le-feu, l'entrée de l'aide humanitaire sans conditions et un engagement vers la création d’un État palestinien, avant toute signature de grands accords économiques et stratégiques avec Washington. Les positions de Trump sur Gaza sont donc susceptibles de freiner ou d’accélérer les discussions, selon sa capacité à répondre aux attentes saoudiennes et à faire pression sur Israël. Multilatéralisme et diversification des alliances Fort de son statut de faiseur de paix régional et international ainsi que de ses liens renforcés avec la Chine, la Russie et les BRICS, le Prince Héritier cherchera à ne pas se laisser enfermer dans une dépendance exclusive vis-à-vis de Washington. Il pourrait accentuer sa diplomatie multilatérale, jouant sur la rivalité sino-américaine et son rôle de médiateur dans des dossiers comme l’Ukraine ou l’Iran pour gagner en autonomie et en influence. Pragmatisme sur les dossiers de défense et d’énergie Le Prince Mohammed Bin Salman devrait continuer à négocier des accords de défense avec les États-Unis, mais sans céder sur ses lignes rouges politiques. Il pourrait également ajuster sa politique pétrolière en fonction des intérêts saoudiens, quitte à s’opposer à Trump si une hausse de la production pétrolière américaine ou des pressions sur l’OPEP menacent les revenus nécessaires à ses grands projets de transformation nationale. La stratégie du Prince Héritier face aux déclarations de Trump devrait rester pragmatique et compartimentée : coopération économique et sécuritaire renforcée, mais fermeté sur la question palestinienne et diversification des alliances pour préserver l’autonomie stratégique du Royaume d’Arabie Saoudite.

  • Donald Trump attendu en Arabie Saoudite le mardi 13 mai 2025 : enjeux et contexte

    Donald Trump est attendu en Arabie Saoudite ce mardi 13 mai 2025, marquant le début de sa première tournée officielle dans le Golfe Arabique depuis le début de son second mandat présidentiel. Ce déplacement, qui se poursuivra ensuite au Qatar puis aux Émirats Arabes Unis jusqu’au 16 mai, revêt une importance particulière tant sur le plan économique que géopolitique. Principaux enjeux de la visite Économie et investissements : L’un des objectifs majeurs de la visite est d’obtenir des promesses d’investissements massifs. De nombreux dirigeants de la tech américaine, tels qu’Elon Musk, Sam Altman (OpenAI) et Mark Zuckerberg (Meta), sont attendus à un forum à Riyadh pour annoncer de nouveaux partenariats technologiques. Contrats et échanges commerciaux : La visite devrait également aboutir à la signature de contrats importants dans les secteurs de la défense, de l’aviation, de l’énergie et des technologies de pointe. Les pays du Golfe, grands clients de l’industrie d’armement américaine, pourraient profiter de l’assouplissement récent des restrictions sur les ventes d’armes pour renforcer leurs achats. Pétrole et énergie : L’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, avec l’OPEP+, ont décidé d’augmenter leur offre de pétrole, une mesure qui satisfait Donald Trump. Diplomatie et géopolitique : Sur le plan diplomatique, la visite intervient dans un contexte de tensions régionales exacerbées par les massacres à Gaza. L’Arabie saoudite, tout en refusant pour l’instant toute normalisation avec Israël tant que le conflit Les discussions porteront aussi sur le programme nucléaire iranien, la situation au Yémen, la Syrie et les efforts de médiation régionale, notamment dans la guerre en Ukraine. Absence remarquée de l'occupant israélien : Contrairement à sa tournée de 2017, Donald Trump n’ira pas en Israël lors de ce voyage, signe de tensions persistantes liées à la situation à Gaza et à l’éloignement de la perspective d’une normalisation. Cette visite à Riyadh est la première grande tournée internationale de Donald Trump depuis sa réélection, exception faite de son déplacement à Rome pour les obsèques du pape François. Elle s’inscrit dans la continuité de la stratégie de Trump de privilégier les relations avec les monarchies du Golfe Arabique, perçues comme des partenaires économiques et politiques de premier plan pour les États-Unis. Elon Musk qui rentre dans l'avion présidentiel le lundi 12 mai 2025. Crédit: Al Arabiya Le président américain est accompagné de plusieurs membres de sa famille et d’hommes d’affaires comme Elon Musk, illustrant les liens étroits entre ses intérêts privés et la diplomatie américaine dans la région. Ce déplacement s’annonce donc comme un événement majeur, à la croisée des intérêts économiques, énergétiques et diplomatiques. Il sera scruté de près, tant pour les contrats qui pourraient être signés que pour les messages politiques envoyés dans une région en pleine recomposition.

  • L’Arabie Saoudite construit le plus grand système de stockage d’énergie au monde : 15,1 GWh pour un réseau plus puissant que jamais

    L’Arabie Saoudite a lancé la construction du plus grand système de stockage d’énergie par batterie à l’échelle du réseau au monde, avec une capacité totale de 15,1 GWh, répartie sur cinq sites stratégiques dans le pays. Ce projet, réalisé en partenariat avec le géant chinois BYD Energy Storage et la Saudi Electricity Company (SEC), marque une étape majeure dans la transition énergétique du royaume et son ambition de devenir un leader mondial des énergies renouvelables. L'un des cinq sites du Royaume accueillant le projet de stockage d'énergie de 15,1 GWh, une avancée majeure pour les énergies renouvelables. Détails du projet Capacité totale : 15,1 GWh de stockage d’énergie par batterie, soit l’équivalent de de près de cinq fois le plus grand projet actuel en Californie (Edwards & Sanborn, 3,287 GWh). Nombre de sites : 5 sites répartis à travers le pays, notamment à Riyadh, Qaisumah, Dawadmi, Al Jouf et Rabigh. Objectif : Stabiliser le réseau électrique saoudien, permettre une intégration massive des énergies renouvelables (solaire et éolien), et soutenir la stratégie Vision 2030 visant à atteindre 50 % d’électricité issue de sources renouvelables d’ici 2030. Technologie : Utilisation de solutions avancées de batteries lithium-fer-phosphate (LFP) MC Cube-T de BYD, avec une conception modulaire et une efficacité optimisée. Importance mondiale Le projet saoudien dépasse de loin la plupart des installations existantes et symbolise la montée en puissance du Moyen-Orient dans la course mondiale au stockage d’énergie, un secteur clé pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Ce projet s’inscrit dans la Vision 2030 de l’Arabie Saoudite, qui vise à diversifier l’économie, réduire la dépendance au pétrole et atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. Le stockage d’énergie est crucial pour compenser l’intermittence des énergies renouvelables et garantir la stabilité du réseau électrique national.

  • La Ligue Arabe réitère sa solidarité envers les médias palestiniens et appelle à les protéger

    La Ligue Arabe a réaffirmé, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les médias palestiniens (11 mai 2025), sa solidarité totale avec les médias palestiniens et a appelé à leur protection face aux restrictions et violations continues imposées par l'occupant israélien. Le Sous-Secrétaire général aux affaires des médias, Ahmed Khattabi, a souligné que cette solidarité n’est pas seulement symbolique, mais constitue un appel renouvelé à la communauté internationale pour soutenir et assister les médias palestiniens, particulièrement exposés à des violations flagrantes du droit international humanitaire. Il a souligné que, d'après les rapports, la guerre israélienne a entraîné la mort de 212 journalistes jusqu'en avril 2025, tandis que 400 autres ont été blessés tout en signalant que Gaza est réputée pour être l'une des régions les plus périlleuses pour la pratique du journalisme. L’organisation dénonce également les restrictions imposées à la liberté de la presse, telles que l’interdiction d’accès aux médias internationaux à Gaza, ce qui constitue une violation manifeste des normes du droit international humanitaire. Référence au droit international La Ligue Arabe rappelle que l’article 79 du premier protocole additionnel aux Conventions de Genève prévoit la protection des journalistes et la garantie de leur sécurité pendant les conflits armés. Elle insiste sur la nécessité d’activer et de renforcer cette protection conformément aux normes professionnelles, éthiques et aux conventions internationales, telles que la Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. La Ligue arabe réaffirme sa pleine solidarité avec les médias palestiniens, condamne les violations systématiques dont ils sont victimes en s’appuyant sur le droit international humanitaire et les conventions relatives à la liberté de la presse.

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