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- Le Mufti prend sa nouvelle fonction au siège de l'Ifta
Le nouveau Mufti, le Cheikh Dr Salih Bin Fawzan Al-Fawzan a pris sa nouvelle fonction, hier, au siège de l'Ifta (Comité permanent des recherches Islamiques et de la délivrance des Fatwas). Le nouveau était accompagné par le Dr Fahd Saad Al-Majid, Secrétaire Général du Conseil des grands oulémas d'Arabie Saoudite et Superviseur Général du Bureau de Son Éminence. Lors de son installation au siège de l’Ifta, le Cheikh Al-Fawzan a exprimé ses remerciements envers le Roi Salman et le Prince Héritier Mohammed Bin Salman pour leur soutien. Il a également salué l’héritage de son prédécesseur et réaffirmé la mission du Conseil : éclairer la population sur les questions religieuses selon les principes du Coran et de la Sunnah.
- Première déclaration du nouveau Mufti d'Arabie Saoudite, le Cheikh Dr Salih Bin Fawzan Al-Fawzan
Dans sa première déclaration après sa nomination au poste de Mufti du Royaume, Son Éminence, le Président du Conseil des Grands Oulémas et Président de la Présidence générale de la Recherche scientifique et de l'Ifta, le Cheikh Dr. Salih Bin Fawzan Bin Abdullah Al-Fawzan, a salué le soutien et l'assistance que l'Autorité de la Fatwa du Royaume reçoit du Serviteur des Deux Mosquées Sacrées, le Roi Salman Bin Abdulaziz Al Saud, et du Prince Mohammed Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saud, Prince Héritier et Premier Ministre. Le Cheikh Salih Al Fawzan a déclaré : « Le Conseil des Grands Oulémas et le Comité Permanent de Fatwa s'engagent à une grande mission : éclairer les gens sur les questions de leur religion, conformément à la parole d'Allah Tout-Puissant : "« Interrogez donc les gens du rappel, si vous ne savez pas ». Son Éminence a salué l'œuvre du défunt Mufti Cheikh Abdulaziz Bin Abdullah bin Muhammad Al-Sheikh tout au long de son mandat de Grand Mufti et de Président du Conseil des Grands Oulémas jusqu'à son décès, dans un état de droiture et de guidance. Il a imploré Allah Tout-Puissant de lui pardonner, de lui accorder Sa miséricorde et d'élever son rang dans les Jardins de la félicité.
- Coopération renforcée en mer : l'Arabie saoudite et la Chine terminent l'exercice "Blue Sword 4"
Crédit : Ministère saoudien de la Défense L’exercice naval conjoint « Blue Sword – 4 » entre les forces navales saoudiennes et chinoises à Jubail s’est officiellement clôturé, marquant une étape majeure dans la coopération militaire entre les deux pays. Objectifs et déroulement de l’exercice L’exercice, qui a débuté le 13 octobre 2025 sur la base navale "Roi Abdulaziz" à Jubail, a duré trois semaines. Il avait pour but de renforcer la préparation opérationnelle, d’améliorer la coordination tactique et de favoriser le partage d’expertises entre la Marine royale saoudienne et la Marine de l’Armée populaire de libération chinoise. Les domaines de coopération comprenaient la lutte contre le terrorisme maritime, la piraterie, le déminage, la gestion des UAV (drones), et la réalisation de missions de sauvetage simulées en mer . Crédit : Ministère saoudien de la Défense Ces exercices font partie d’un effort continu pour élargir la portée des opérations conjointes et la capacité d’interopérabilité entre les deux marines. Crédit : Ministère saoudien de la Défense Contexte stratégique et bilatéral La série « Blue Sword » s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre Pékin et Riyadh, marquant le troisième exercice du genre depuis 2019. Les précédentes éditions avaient lieu à Jeddah et en Chine, axées sur la lutte contre la piraterie, le sauvetage et les opérations spéciales. Ce partenariat militaire accompagne l’intensification des échanges économiques et industriels entre les deux pays, illustrée notamment par la visite du ministre saoudien de l’Industrie en Chine en septembre 2025. Ce rapprochement stratégique vise à diversifier les alliances du royaume au-delà de ses partenaires traditionnels et à affirmer son ambition sur la scène internationale. Signification et perspectives La clôture de « Blue Sword – 4 » confirme la volonté saoudienne et chinoise de construire une capacité commune de réponse aux menaces maritimes inédites dans le Golfe Arabique et d’approfondir leur coopération bilatérale dans les domaines de la défense et de la sécurité. Ce type d’exercice est aussi vu comme un vecteur diplomatique et technologique, permettant à la fois l’échange d’expertise et le renforcement de l’influence des deux pays dans les affaires régionales et globales.
- Révolution énergétique en Arabie Saoudite : le Prince Abdulaziz Bin Salman présente les succès du Royaume.
Le Ministre saoudien de l'Énergie, le Prince Abdulaziz Bin Salman, a récemment mis en avant plusieurs exploits et avancées majeures du Royaume dans le secteur énergétique. Réalisations majeures annoncées Le Royaume a réussi à remplacer un million de barils de pétrole par des sources de gaz naturel et d’énergies renouvelables, une avancée stratégique qui s’inscrit dans l’ambition d’accroître la part des énergies propres dans le mix énergétique national. L’objectif officiel est de produire 50% de l’électricité nationale à partir de sources renouvelables d’ici 2030, ce qui représente un basculement inédit pour une économie longtemps dépendante du pétrole. D’importants investissements ont été mobilisés pour le développement des énergies renouvelables, notamment dans le solaire et l’éolien, avec le déploiement prévu de 130 GW de capacité d’ici à 2030. Le Ministère de l’Énergie a aussi supervisé l’inauguration de plusieurs nouveaux gisements de pétrole et de gaz durant l’année, renforçant le leadership du pays dans le secteur pétrolier mondial. Un partenariat national et international a été mis en place pour stimuler la recherche, l’innovation et attirer des investissements dans les technologies vertes, notamment l’hydrogène vert et les centres de données alimentés par une électricité verte. Impacts et vision stratégique L’Arabie Saoudite est décrite comme étant à la pointe de la transformation énergétique mondiale, mettant en avant sa capacité à concrétiser rapidement ses ambitions, contrairement à d’autres pays qui se limitent souvent à des promesses. Le Ministre insiste sur l’importance de la coopération internationale pour maximiser les bénéfices et accélérer la transition vers un futur énergétique propre. À travers la feuille de route de la Vision 2030, le secteur énergétique veut diversifier l’économie nationale, réduire la dépendance au pétrole, et positionner le Royaume comme un centre névralgique du secteur des énergies vertes. Ces exploits annoncés par le Ministre saoudien de l'Énergie témoignent d’une transformation accélérée du secteur, portée par l’innovation, le pragmatisme et une vision ambitieuse pour hisser l’Arabie Saoudite au rang de leader mondial de l’énergie propre et durable.
- Le Cheikh Salih Al Fawzan, nouveau Mufti d'Arabie Saoudite
Le Roi Salman Bin Abdulaziz Al Saud a publié un décret royal, sur proposition du Prince Héritier Mohammed Bin Salman, nommant Son Éminence le Cheikh Dr. Salih Bin Fawzan Al-Fawzan, Mufti du Royaume d’Arabie Saoudite, Président du Conseil des grands oulémas et de la Présidence générale de la recherche scientifique et de l’Ifta, avec rang de Ministre. Profil du nouveau Mufti Cheikh Dr. Al-Fawzan, né en 1935 dans la région d'Al Qassim (centre du Royaume d'Arabie Saoudite), est l’un des érudits les plus respectés du Royaume. Il a été membre du Conseil des grands oulémas depuis sa création et siégeait au Comité permanent des recherches Islamiques et de la délivrance des fatwas depuis 1992. Il est membre du Conseil du Fiqh (Jurisprudence) Islamique de la Ligue musulmane mondial et il a été le premier à obtenir un doctorat de l'université Islamique Al Imam Mohammed Bin Saud en 1399 de l'Hégire (1977) dans la Faculté de droit Islamique (Chari'a). Le nouveau Mufti a également enseigné pendant plusieurs décennies à l’Université Islamique Imam Muhammad ibn Saoud. Contexte de la nomination Cette nomination intervient après le décès, le 23 septembre 2025, du précédent grand mufti, Cheikh Abdulaziz bin Abdullah Al-Sheikh, qui occupait le poste depuis 1999. Avec cette désignation, le Roi confie à Cheikh Al‑Fawzan les trois plus hautes responsabilités religieuses du pays : la présidence du Conseil des grands oulémas, la direction du Comité permanent des fatwas et la gestion de la Présidence générale de la recherche scientifique et de l’Ifta .
- Riyadh-Jeddah : L'Arabie Saoudite sur les Rails du Futur
Le projet de train entre Riyadh et Jeddah correspond à l’ambitieux Saudi Landbridge Project, un projet ferroviaire stratégique de 7 milliards de dollars qui transformera le transport entre la mer Rouge et le Golfe Arabique. Détails du projet Le Landbridge reliera Jeddah (mer Rouge) à Dammam (Golfe) en passant par Riyadh, sur une distance d’environ 1 500 kilomètres, dont environ 950 km entre Riyadh et Jeddah. Ce sera la première voie ferrée à traverser le pays d’Ouest en Est, connectant ses principaux ports maritimes et centres industriels. Objectifs et impact Le trajet entre Riyadh et Jeddah, qui prend aujourd’hui environ 12 heures par route, prendra moins de quatre heures en train . Le projet vise à : Renforcer la logistique et le commerce, en reliant les ports du Roi Abdullah et Yanbu à la capitale saoudienne. Augmenter le trafic passager et de marchandises, en alignement avec la stratégie Vision 2030. Favoriser un transport durable, puisque des trains à hydrogène sont prévus dans la prochaine phase. Avancement et construction Le projet, plusieurs fois reporté depuis 2004, est désormais entré dans sa phase active en 2025, avec les appels d’offres en cours pour les sections de Riyadh et les premières étapes de construction. Le consortium composé d’Italferr (Italie), Sener (Espagne) et Hill International (États-Unis) assure la gestion du projet. Dimension touristique et complémentaire En parallèle, l’Arabie Saoudite lancera aussi “ Dream of the Desert ”, un train de luxe de 1 290 km reliant Riyadh à Qurayyat, destiné au tourisme haut de gamme et à la promotion des paysages saoudiens (voir cet article sur notre site). En somme, le train Riyadh–Jeddah représente le cœur du Saudi Landbridge, un axe ferroviaire est-ouest qui fera du Royaume l’un des principaux hubs de transport du Moyen-Orient d’ici la fin de la décennie.
- Le Prince Héritier saoudien et le Président français discutent de l'évolution de la situation à Gaza
Le 19 octobre 2025, le Prince Héritier Mohammed Bin Salman et le Président français Emmanuel Macron ont discuté de l'évolution de la situation dans la bande de Gaza. Ils ont mis en avant la nécessité d'intensifier les efforts internationaux pour parvenir à un arrêt immédiat de la guerre, de mettre fin à toutes les formes d'escalade, et de fournir une aide humanitaire suffisante. Ils ont également passé en revue les efforts visant à mettre fin au génocide et à renforcer la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient. Par ailleurs, ils ont abordé les relations bilatérales entre l'Arabie Saoudite et la France et les moyens de développer la coopération existante dans divers domaines. Cette discussion a eu lieu dans un contexte marqué par de violents massacres dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, qui a causé des dizaines de milliers de victimes civiles et une catastrophe humanitaire majeure. Le cessez-le-feu récent dans la bande de Gaza reste fragile avec des violations signalées, et les efforts internationaux incluent une possible mission internationale dirigée par l'Égypte pour stabiliser la région après la fin du conflit, sous un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, avec le soutien des États-Unis, de l'Union européenne et d'autres pays Arabes. Ces échanges traduisent l'engagement conjoint du Prince Héritier et du Président français pour une paix juste, sécurisée et durable au Moyen-Orient, avec un accent particulier sur la situation critique à Gaza et la nécessité d'une coopération internationale renforcée pour y parvenir.
- La mission humanitaire saoudienne continue en Syrie
Le 19 octobre 2025, le Centre d'aide humanitaire et de secours "Roi Salman" (KSrelief) a distribué 1 482 paniers alimentaires dans le gouvernorat de Rif Damas en Syrie. Cette action fait partie des efforts continus du Centre Roi Salman pour fournir une aide alimentaire et humanitaire essentielle aux populations touchées par les conflits et les difficultés économiques dans la région. KSrelief collabore régulièrement avec des partenaires locaux, notamment le Croissant-Rouge arabe syrien, pour atteindre les personnes les plus vulnérables en leur fournissant des ressources vitales telles que des paniers alimentaires, des aides médicales et des soutiens divers. Cette distribution s'inscrit dans la mission humanitaire plus large du Centre visant à atténuer la souffrance des populations syriennes, en particulier dans des zones qui ont été frappées durement par les conflits prolongés, comme le gouvernorat de Rif Damas.
- Alerte au Golfe Arabique : Un séisme de 4,34 secoue la région de Khafji
Un séisme de magnitude 4,3 à 4,4 sur l’échelle de Richter a été enregistré tôt ce dimanche 19 octobre 2025 dans le Golfe Arabique, à environ 160 kilomètres au nord-est de la ville de Khafji, dans l’est de l’Arabie Saoudite. Données sismiques officielles Selon les réseaux régionaux de surveillance, le tremblement de terre s’est produit en mer, au large des côtes saoudiennes, avec un épicentre situé à faible profondeur (environ 10 km). Effets ressentis Les autorités saoudiennes, notamment la Saudi Geological Survey, n’ont signalé aucun dégât matériel ni victime sur le territoire. La secousse a été ressentie dans certaines villes de la région province orientale du Royaume (dont Khafji). L’événement est classé comme « mineur » et n’a pas nécessité d’alerte de sécurité. Contexte régional Le Golfe Arabique connaît périodiquement des séismes de magnitude similaire, généralement entre 4,0 et 4,5, souvent localisés entre Jubail, Khafji et la côte qatarie. Ces secousses, bien que perceptibles dans certaines zones côtières, ne présentent pas, pour le moment, de risque significatif pour les infrastructures ni pour la population.
- Lieux Sacrés d'Arabie Saoudite : le nourrissage des pigeons désormais interdit et sanctionné
À Makkah et à Al Madinah, nourrir les pigeons est désormais passible d’une amende de 1 000 riyals saoudiens. Cette interdiction a été mise en place par la municipalité de la ville sacrée afin de préserver la propreté des Lieux Sacrés et de protéger la santé publique. Détails de la réglementation L’interdiction s’applique particulièrement autour de la Mosquée sacrée (Al Masjid Al-Haram) et de la Mosquée Prophétique d'Al Madinah (Al Masjid An-Nabawi). Les autorités ont déployé des équipes de surveillance pour faire respecter la mesure et encouragent les citoyens et visiteurs à signaler les contrevenants. Cette décision vise à limiter la propagation de maladies, réduire la pollution environnementale et éviter les dommages matériels causés par les grands rassemblements de pigeons. Contexte sanitaire et urbain Les pigeons attirés par la nourriture ont provoqué une accumulation de fientes et diverses nuisances dans les secteurs les plus fréquentés par les pèlerins. L’amende s’inscrit dans un ensemble de mesures plus larges pour améliorer le cadre urbain, assurer l’hygiène publique et préserver la sacralité des deux villes sacrées. En résumé, tout acte consistant à nourrir les pigeons à Makkah ou à Al Madinah — notamment à proximité des mosquées sacrées — peut entraîner une amende immédiate de 1 000 SAR.
- Makkah : une métamorphose urbaine sans précédent
Le visage de la ville sacrée de Makkah se transforme à une vitesse spectaculaire. Entre 2024 et 2025, d'importants projets de développement ont redessiné son paysage urbain. Des vieux quartiers entiers ont été réaménagés pour faire place à des infrastructures de pointe et à de nouveaux espaces de vie modernes. Modernisation du centre-ville et des infrastructures En amont du Hajj 2025, la Commission royale de Makkah a supervisé d’importantes améliorations dans le centre-ville et les zones proches de la Mosquée sacrée. Ces aménagements incluent : 235 000 m² de trottoirs et passages piétons réaménagés. 30 000 m² de zones ombragées installées pour protéger les pèlerins de la chaleur. Une extension des espaces de prière accueillant plus de 60 000 fidèles supplémentaires. Des revêtements spéciaux réduisant la température du sol jusqu’à 15 °C, appliqués sur 50 000 m² de routes comme Ajyad et Ibrahim al-Khalil. L’introduction de systèmes de signalisation unifiés, d’allées de véhicules électriques et d’un réaménagement des commerces pour harmoniser le paysage urbain. Une vision de convergence entre endroit sacré et modernité Ces chantiers s’inscrivent dans une philosophie qui vise à faire de Makkah un modèle de développement spirituel, culturel et durable. La ville ne se limite plus à un centre de pèlerinage saisonnier : elle devient un pôle urbain vivant toute l’année, grâce à des logements modernes, des centres culturels, des espaces verts et des réseaux de transport intégrés. Ainsi, entre 2024 et 2025, la transformation de Makkah symbolise l’équilibre recherché par l’Arabie Saoudite entre ville sacrée et innovation urbaine, en alignement direct avec les objectifs de la Vision 2030.
- De la Vision 2030 à la gouvernance mondiale : L'ascension fulgurante de l'Arabie Saoudite dans l'IA
L’Arabie Saoudite, représentée par la Saudi Data and Artificial Intelligence Authority (SDAIA), a été officiellement choisie pour présider le Réseau mondial des autorités de surveillance de l’intelligence artificielle (Global Network of AI Supervisory Authorities – GNAIS) lors d’une annonce faite à Paris le 17 octobre 2025. Rôle et portée du réseau Qu'est-ce que le GNAIS ? Le Réseau mondial des autorités de surveillance de l'IA (GNAIS) a été lancé par l'UNESCO en juin 2025. Son objectif est de connecter les organismes publics de surveillance de l'IA du monde entier pour : •Renforcer la coopération internationale et la confiance mutuelle entre les organes de surveillance. •Partager les bonnes pratiques et les expériences sur des sujets tels que les "bacs à sable" réglementaires, les audits et les évaluations d'impact de l'IA. •Fournir un accès à des outils, des cadres et des lignes directrices pour une supervision efficace de l'IA. •Offrir des formations spécialisées et une base de données de cas d'études. Le GNAIS regroupe les principales autorités nationales et régionales chargées de la supervision de l’intelligence artificielle dans le monde. Il vise à favoriser l’échange d’expertise, l’harmonisation des réglementations et la coopération internationale en matière de gouvernance responsable de l’IA . Les membres du réseau accèdent à des formations spécialisées, à un ensemble d’études de cas, de bonnes pratiques et à un cadre collaboratif pour l’éthique technologique. La présidence saoudienne La SDAIA, sous la direction du Dr. Abdullah bin Sharaf Al-Ghamdi, assurera la présidence du réseau pour le mandat à venir. Cette nomination reflète la reconnaissance mondiale du leadership saoudien dans la régulation et la promotion d’une IA responsable et éthique, en cohérence avec la Vision 2030 qui fait de l’innovation numérique un pilier stratégique . La participation de l'Arabie Saoudite, par le biais de la SDAIA, lui permettra donc de développer ses propres capacités nationales en matière de supervision de l'IA en bénéficiant de l'expertise internationale. Cela s'aligne avec les objectifs de la "Vision 2030" du Royaume, qui vise à faire du pays un leader mondial dans les technologies émergentes. L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle (SDAIA) est une entité gouvernementale indépendante créée en 2019, directement rattachée au Premier Ministre, et qui supervise tous les aspects liés aux données et à l'IA dans le pays. Contexte et implications Cette élection intervient après une série d’initiatives internationales du Royaume, notamment la co-organisation d’événements sur l’IA avec les Nations unies et la présentation récente de la stratégie nationale d’IA visant à placer l’Arabie saoudite parmi les 15 principales puissances mondiales du secteur d’ici 2030. La présidence du GNAIS permettra à Riyadh de façonner les standards mondiaux sur la supervision de l’IA et de renforcer la collaboration avec les grands pôles technologiques mondiaux. Cette nomination marque une étape importante pour l'Arabie Saoudite, renforçant sa position sur la scène internationale dans le domaine de l'IA et soulignant son rôle dans l'élaboration des politiques mondiales relatives à cette technologie.


















