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- Participation de l'ambassadeur saoudien avant l'envoi de la première promotion des pèlerins algériens pour le Hajj 1446-2025
La saison du Hajj 1446-2025 a officiellement débuté en Algérie avec le départ, le samedi 10 mai, du premier groupe de pèlerins algériens vers les Lieux Sacrés. Ce moment solennel marque l’aboutissement de longs mois de préparation et de coordination entre les autorités algériennes et saoudiennes, afin d’assurer le bon déroulement du pèlerinage pour les fidèles algériens. La participation de l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite en Algérie, le Dr. Abdullah Al-Bussairy, à la cérémonie d’adieu de la première promotion des pèlerins pour le Hajj 2025, confirme une coopération étroite et un dialogue régulier entre les deux pays dans le cadre de l’organisation du pèlerinage. La présence de l'ambassadeur saoudien en Algérie souligne l’importance des relations bilatérales et la coordination pour la réussite du Hajj. Cette rencontre témoigne également de l’engagement diplomatique saoudien auprès des autorités algériennes dans la préparation et l’accompagnement des pèlerins. Organisation et dispositif d’accompagnement Pour cette édition 2025, un dispositif renforcé a été mis en place : 826 accompagnateurs, dont des médecins et des membres de la protection civile algérienne, sont mobilisés pour encadrer les pèlerins algériens à Jeddah, Al Madinah et Makkah. Une commission spéciale supervise en continu les conditions de séjour, l’hébergement et l’organisation des rituels. La digitalisation du suivi des pèlerins a été introduite, chaque fidèle disposant d’un bracelet électronique, d’une carte d’identité biométrique et d’un numéro unique pour assurer sécurité et assistance personnalisée. Départs depuis 12 aéroports Les vols vers l’Arabie Saoudite sont organisés à partir de 12 aéroports algériens, avec un total de 76 vols prévus pour la saison du Hajj 1446-2025. Des moyens de transport gratuits ont été mobilisés pour permettre aux pèlerins des régions éloignées de rejoindre les aéroports de départ dans les meilleures conditions. Ce dispositif mis en place vise à garantir un accompagnement optimal et sécurisé pour tous les pèlerins algériens.
- L'Arabie Saoudite salue l'accord d'un cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan
L’Arabie Saoudite a salué l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires dont la confrontation dans la région du Cachemire avait récemment atteint un niveau de gravité inédit depuis des décennies. Le Ministre saoudien des Affaires Étrangères, le Prince Faisal bin Farhan, a mené des entretiens téléphoniques avec ses homologues indien et pakistanais pour examiner les moyens de mettre fin à l’escalade militaire et a réaffirmé l’engagement du Royaume pour la sécurité et la stabilité de la région. Communiqué officiel du Ministère saoudien des Affaires Étrangères en langue Arabe Dans un communiqué officiel, l’Arabie Saoudite a salué l'accord de cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan en appelant les deux parties à faire preuve de retenue. Le Royaume a exprimé son soutien à la résolution des différends par des moyens pacifiques et le dialogue. Riyadh avait déjà, dès le 25 avril, entamé des démarches diplomatiques pour éviter toute aggravation du conflit, s’impliquant activement dans les efforts de médiation internationale. L’Arabie Saoudite s’emploie depuis plusieurs mois à renforcer son rôle de médiateur sur la scène internationale, notamment en facilitant des pourparlers dans d’autres crises majeures, comme un cessez-le-feu à Gaza et l'entrée de l'aide humanitaire sans condition pour les gazaouis, mais aussi en Ukraine ou au Soudan. Dans le cas de la crise indo-pakistanaise, le Royaume a agi en coordination avec d’autres acteurs internationaux, dont les États-Unis, pour encourager la désescalade et promouvoir la paix régionale.
- Humeidan Al-Turki a été libéré de prison
C'est l'information qu'attendaient les internautes saoudiens sur les réseaux sociaux. C'est fait ! Humeidan Al-Turki a été libéré et expulsé après une incarcération que qualifie ses proches ainsi que des milliers d'internautes, d'injustice flagrante. Si vous ne le connaissez pas, voici la situation de Humaidan Al-Turki et les raisons pour lesquelles il est resté en prison pendant si longtemps, selon beaucoup, de manière injuste. Contexte de l’affaire Humaidan Al-Turki Humaidan Al-Turki est un citoyen saoudien qui a été condamné en 2006 dans l’État du Colorado, aux États-Unis. Les chefs d’accusation incluaient des actes sexuels illégaux, une séquestration et un vol. À la suite de son procès, il a été condamné à une peine de 28 ans de prison. En 2013, sa demande de transfert pour purger le reste de sa peine en Arabie saoudite a été refusée par les autorités du Colorado, car il avait refusé de suivre le traitement imposé aux délinquants sexuels dans le système pénitentiaire américain. Plusieurs refus ont suivis durant toutes ces années jusqu'en 2025. Pourquoi beaucoup estiment que sa détention était injuste ? 1. Soupçons de préjugés anti-musulmans après le 11 septembre 2001 Al-Turki et ses défenseurs ont toujours affirmé que sa condamnation était influencée par un climat de méfiance envers les musulmans aux États-Unis, particulièrement après les attentats du 11 septembre 2001. À cette époque, les tensions et les stéréotypes envers les musulmans étaient très présents. Al-Turki, qui était actif dans la communauté musulmane et impliqué dans des activités de prédication Islamique (da'wah), aurait été perçu comme une cible en raison de sa religion et de ses origines. 2. Soupçons de liens avec le terrorisme Avant sa condamnation en 2006, les autorités fédérales américaines avaient enquêté sur Al-Turki pour des soupçons de liens avec des activités terroristes. Bien qu’aucune accusation liée au terrorisme n’ait été retenue contre lui (faute de preuves), ces soupçons ont probablement influencé la sévérité de sa peine et la manière dont son dossier a été traité. Cela a pu renforcer l’idée qu’il était victime de préjugés. 3. Affirmation de son innocence Humaidan Al-Turki a toujours maintenu son innocence, affirmant que les accusations portées contre lui étaient infondées. Selon sa défense, les charges étaient motivées par des malentendus culturels et religieux. Par exemple, sa famille, notamment sa femme Sarah, a déclaré en 2006 que les poursuites étaient liées à ses activités de prédication Islamique, et non à des actes criminels. 4. Soutien de la communauté saoudienne En Arabie Saoudite, l’affaire Al-Turki a suscité une grande indignation. De nombreux citoyens saoudiens et médias locaux ont montré leur indignation et ont affirmé qu'il était victime d’injustice et de discrimination. Cette perception a amplifié les tensions diplomatiques entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite à l'époque, le gouvernement saoudien suivant de près l’évolution de l’affaire. 5. Analyse médiatique et questions sur l’équité du procès Un article publié en 2019 par le magazine "5280" a exploré la possibilité que des préjugés anti-musulmans aient influencé la sévérité de la peine d’Al-Turki. Bien que le procès ait été jugé conforme par la Cour d’appel du Colorado en 2009, certains observateurs ont continué à remettre en question l’équité du processus judiciaire, notamment en ce qui concerne la sélection du jury et l’interprétation des preuves. Évolution de l’affaire Réduction de la peine : En 2011, la peine d’Al-Turki a été réduite de 28 ans à 8 ans en raison de son bon comportement en prison . Cela l’a rendu éligible à une libération conditionnelle plus tôt que prévu initialement. Réévaluation et déportation : Le 6 mai 2025, une cour du Colorado a réexaminé son cas. Il a été transféré de l’administration pénitentiaire à l’administration de l’immigration et des douanes américaines (ICE) pour une déportation immédiate. Cela signifie qu’après près de 19 ans de détention, il a finalement été libéré de prison pour être renvoyé en Arabie Saoudite. Pourquoi a-t-il passé autant de temps en prison ? 1. Procédures judiciaires longues : Même après la réduction de sa peine en 2011, les démarches pour une libération anticipée ou une déportation ont pris des années. Les systèmes judiciaire et migratoire américains sont souvent lents, surtout dans des cas impliquant des tensions diplomatiques. 2. Pressions diplomatiques : Bien que l’Arabie Saoudite ait exercé des pressions pour sa libération ou son transfert, les relations entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite ont pu compliquer les négociations. Le cas d’Al-Turki était devenu un symbole, ce qui a peut-être prolongé les discussions. 3. Contexte politique et social : Le climat politique dans le pays, notamment les tensions liées à l’Islamophobie, a pu jouer un rôle dans la réticence des autorités à réexaminer son dossier plus tôt. Les accusations initiales, bien que contestées par Al-Turki et sa défense, étaient graves. Réactions après sa libération Suite à l'annonce de déportation immédiate, les réactions des internautes saoudiens et du CCG (pays du Golfe Arabique) montrent un grand soulagement et une joie, qui considèrent cette issue comme une forme de justice tardive. Beaucoup expriment leur gratitude envers le Seigneur tout en souhaitant à Humeidan Al-Turki une bonne santé et une compensation pour les années perdues. En résumé Humaidan Al-Turki a passé près de 19 ans en prison, une durée que beaucoup de ses soutiens estiment injuste en raison de possibles préjugés anti-musulmans, de malentendus culturels et d’un contexte post-11 septembre marqué par la méfiance envers les musulmans aux États-Unis. Bien que les autorités américaines aient maintenu la validité de sa condamnation, la réduction de sa peine en 2011 puis sa déportation en 2025 montrent que son cas a fini par être réévalué, peut-être sous la pression de facteurs diplomatiques et de nouvelles perspectives sur l’équité de son procès.
- Médiation saoudienne face à l'escalade militaire entre l'Inde et le Pakistan
Face à l’escalade militaire et diplomatique entre l’Inde et le Pakistan après l’attentat de Pahalgam du 22 avril 2025 et les frappes réciproques qui ont suivi, plusieurs puissances régionales et internationales ont proposé leur médiation pour éviter une aggravation du conflit entre ces deux puissances nucléaires. Parmi ces initiatives, l’Arabie Saoudite a entrepris une démarche diplomatique inédite. Le Ministre d’État saoudien aux Affaires Étrangères, Adel Al-Jubeir, a effectué une visite à New Delhi le jeudi 8 mai 2025, où il a rencontré son homologue indien S. Jaishankar. Les discussions ont porté sur la situation régionale et la nécessité de désamorcer les tensions entre l’Inde et le Pakistan, dans le contexte des frappes militaires indiennes sur des cibles au Pakistan et au Cachemire sous administration pakistanaise, menées en représailles à l’attentat de Pahalgam. Après son passage en Inde, Adel Al-Jubeir doit se rendre au Pakistan, ce vendredi, pour rencontrer le Premier ministre Shehbaz Sharif, poursuivant ainsi une mission de médiation visant à ouvrir un canal de dialogue entre les deux pays. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de Riyadh de jouer un rôle stabilisateur dans la région, alors que l’Arabie Saoudite entretient des relations économiques et stratégiques importantes avec les deux États.
- L'Arabie Saoudite élue à l’unanimité représentante du groupe arabe au Conseil de « l’OACI »
Lors de la 30e session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation arabe de l’aviation civile (ACAO), qui s’est tenue à Rabat (Maroc), le Royaume d’Arabie Saoudite a été élu à l’unanimité pour représenter le groupe arabe au Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Cette décision reflète le consensus des États membres de l’ACAO en faveur d’une représentation arabe forte et unifiée au sein des instances internationales de l’aviation civile. L’Arabie Saoudite, déjà acteur majeur du secteur aérien régional, bénéficiera du soutien de l’ensemble des pays arabes pour défendre les intérêts communs du monde arabe au sein du Conseil de l’OACI. Cette élection vise à renforcer la coopération régionale, à harmoniser les positions et à promouvoir la sécurité, l’innovation technologique et la coordination dans le secteur de l’aviation civile au niveau international. Influence internationale accrue Siéger au Conseil de l’OACI permet à l’Arabie Saoudite de jouer un rôle central dans l’élaboration des politiques et des normes internationales en matière d’aviation civile. Le Conseil est l’organe exécutif clé de l’OACI, doté de pouvoirs importants pour approuver les normes techniques, régler les différends et orienter le développement du secteur à l’échelle mondiale. Cette position confère au Royaume un prestige notable et une voix influente dans les décisions qui façonnent l’aviation civile internationale. Renforcement du prestige et de la visibilité Enfin, siéger au Conseil de l’OACI renforce la visibilité et le prestige de l’Arabie Saoudite sur la scène internationale, consolidant son image de leader dans le secteur aérien et dans les forums multilatéraux. La présence de l’Arabie saoudite au Conseil de l’OACI lui offrira donc, des avantages stratégiques majeurs en matière d’influence, de coopération, de développement et de rayonnement international.
- L'Arabie Saoudite salue la déclaration d’Oman sur le cessez-le-feu au Yémen relatif à la sécurité maritime
L’Arabie Saoudite a officiellement salué la déclaration d’Oman concernant la conclusion d'un cessez-le-feu au Yémen relatif à la sécurité maritime. Communiqué officiel du Ministère saoudien des Affaires Étrangères en langue Arabe Dans un communiqué officiel publié mercredi 7 mai 2025, le Ministère des Affaires Étrangères a exprimé son appréciation pour l’annonce du Sultanat d’Oman, soulignant que l’accord vise à protéger la navigation et le commerce internationaux. Riyadh considère cette initiative comme un pas important vers la désescalade dans la région et la sécurisation des voies maritimes essentielles au commerce mondial. Contexte du cessez-le-feu Le Sultanat d’Oman a récemment annoncé avoir négocié un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et le groupuscule yéménite Houthi. Cet accord, obtenu après des discussions menées par Oman avec les parties concernées, vise à mettre fin aux attaques réciproques, notamment contre les navires américains en mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb. L’objectif affiché est de garantir la liberté de navigation et la sécurité du commerce maritime international dans cette zone stratégique. Enjeux pour la sécurité maritime Depuis le début du conflit à Gaza en octobre 2023, le groupe armée terroriste "Houthi" a multiplié les attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, perturbant gravement le trafic commercial en mer Rouge. En réponse, les États-Unis avaient lancé ces dernières semaines des frappes aériennes contre des positions houthies au Yémen, intensifiant les tensions régionales. Ces frappes ont éliminés certains responsables houthis à Sana'a. L’accord de cessez-le-feu négocié par Oman est donc perçu comme une mesure clé pour restaurer la sécurité maritime et la fluidité du commerce international dans une zone par laquelle transitent chaque année des centaines de milliards de dollars de marchandises. L’initiative omanaise et le soutien affiché par l’Arabie Saoudite témoignent d’une volonté régionale de stabiliser la situation au Yémen et de sécuriser les routes maritimes vitales pour l’économie mondiale.
- Aucun déplacement du peuple palestinien, Gaza appartient à la Palestine
L'Arabie Saoudite, par le biais de son Ministère des Affaires Étrangères a exprimé son rejet catégorique des annonces faites par les autorités d’occupation israéliennes sur l’incursion, le contrôle de la bande de Gaza et des territoires palestiniens, ainsi que sur le déplacement du peuple palestinien de sa terre. Communiqué officiel du Ministère saoudien des Affaires Étrangères en langue Arabe Dans une déclaration officielle publiée il y a quelques minutes, le Ministère a dénoncé ces déclarations, les qualifiant de tentatives de détourner l’attention des crimes continus commis par l’occupation israélienne contre les Palestiniens de Gaza, y compris le nettoyage ethnique dont ils sont victimes. Le Ministère a souligné que cette « mentalité extrémiste et occupante » ne reconnaît ni la signification historique, émotionnelle et juridique de la terre palestinienne pour son peuple, ni le droit des Palestiniens à vivre en sécurité et en dignité. L’Arabie Saoudite a également insisté sur le fait qu’elle n’établirait aucune relation diplomatique avec Israël sans la création préalable d’un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale . Le Royaume a réaffirmé son soutien aux droits légitimes du peuple palestinien et condamné toute suggestion visant à établir un État palestinien en dehors de la Palestine historique, notamment sur le territoire saoudien, considérant cela comme une violation flagrante du droit international et de la souveraineté du Royaume. Enfin, l’Arabie saoudite a appelé la communauté internationale à adopter une position ferme et décisive face à ces déclarations et à soutenir la cause palestinienne pour la sécurité et la stabilité de la région.
- Succès de la séparation du jumeau parasite égyptien Mohamed Gomaa à Riyadh
Suite aux directives du Roi Salman ainsi que du Prince Héritier, le Royaume d’Arabie Saoudite a annoncé aujourd’hui la réussite de la séparation chirurgicale du jumeau parasite égyptien, Mohamed Gomaa, à Riyadh. Cette opération marque la 63ème intervention réalisée dans le cadre du Programme mondial saoudien de séparation des jumeaux siamois, un programme de référence internationale lancé en 1990 et dirigé par le Dr Abdullah Al Rabi'ah. Détails sur l’opération L’opération de séparation du jumeau parasite Mohamed Gomaa s’inscrit dans la continuité d’une série d’interventions complexes menées à Riyadh, qui ont valu à l’Arabie Saoudite une reconnaissance mondiale dans le domaine de la chirurgie pédiatrique. Le Dr Abdullah Al Rabi'ah, superviseur général du programme et chirurgien de renommée internationale, a confirmé que cette 63e opération témoigne du niveau d’excellence atteint par les équipes médicales saoudiennes. Les précédentes interventions ont concerné des jumeaux siamois de différentes nationalités, avec un taux de réussite élevé, malgré la complexité et les risques associés à ce type de chirurgie. Contexte et portée du programme Le programme saoudien de séparation des jumeaux siamois a permis, depuis sa fondation, d’examiner et de traiter des cas provenant de plus de 23 pays sur trois continents différents. Les interventions sont entièrement financées par le gouvernement saoudien et mobilisent une équipe multidisciplinaire de chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et spécialistes de haut niveau. Ce programme illustre l’engagement du Royaume à offrir une expertise médicale de pointe et à partager ses connaissances avec d’autres pays, notamment dans le monde arabe et en Afrique. Impact et perspectives Ce succès renforce la position de l’Arabie Saoudite comme leader mondial dans la prise en charge et la séparation des jumeaux siamois, avec un bilan qui ne cesse de s’enrichir. Le programme ne se limite pas à la chirurgie, mais inclut également la formation, la coopération internationale et le transfert de compétences, comme en témoignent les récentes initiatives de partage d’expertise avec la Tunisie. Chaque opération réussie offre à ces enfants la possibilité de mener une vie plus saine et indépendante, tout en soulageant les familles des lourdes contraintes physiques et psychologiques liées à la condition des jumeaux siamois. La séparation réussie du jumeau parasite Mohamed Gomaa à Riyadh aujourd’hui constitue une étape supplémentaire dans l’histoire du Programme mondial saoudien de séparation des jumeaux siamois, confirmant l’expertise et l’engagement humanitaire du Royaume d’Arabie Saoudite dans ce domaine hautement spécialisé.
- Tensions entre l'Inde et le Pakistan: comment l'Arabie Saoudite peut influencer sur la situation ?
Rôle et influence de l’Arabie Saoudite dans la crise Inde-Pakistan Démarches de médiation et de désescalade : L’Arabie Saoudite, alliée traditionnelle du Pakistan et ayant de très bonnes relations diplomatiques avec l'Inde, joue actuellement un rôle d’acteur diplomatique clé dans la crise entre l’Inde et le Pakistan. Ryadh a officiellement entrepris des « démarches pour éviter une escalade » et « que la situation échappe à tout contrôle » selon plusieurs sources officielles saoudiennes. Ces efforts se traduisent par des contacts diplomatiques avec les deux parties, la promotion de la retenue et la recherche de solutions pour empêcher une aggravation du conflit. L’objectif affiché est d’enrayer la spirale du conflit et d’éviter une guerre ouverte entre deux puissances nucléaires. Statut d’allié et crédibilité régionale L’Arabie Saoudite bénéficie d’une position d’allié historique du Pakistan, ce qui lui confère une capacité d’influence sur Islamabad. Le Royaume, dont sa stature de puissance économique et politique au sein du monde musulman, ainsi que ses relations de travail avec l’Inde (où le Premier Ministre Modi se trouvait lors de la dernière attaque), lui permettent de servir d’intermédiaire crédible auprès de l'Inde et du Pakistan. Actions concrètes en coulisse Les démarches saoudiennes consistent principalement à user de son poids diplomatique pour convaincre les dirigeants pakistanais de ne pas répondre militairement et à encourager l’Inde à ne pas aggraver la situation. Riyadh appelle à la retenue et à la désescalade, en coordination avec d’autres acteurs internationaux et régionaux. Le rôle important et stratégique du Royaume saoudien L’Arabie Saoudite peut donc influencer la situation par : Son rôle d’allié du Pakistan, capable de peser sur ses choix stratégiques. Sa capacité à dialoguer avec l’Inde. Son engagement à promouvoir la désescalade, en menant des démarches diplomatiques discrètes mais actives pour éviter une guerre totale entre les deux pays. Face à l'enjeu géopolitique complexe où l’Arabie saoudite joue un rôle d’influence significatif, mais nuancé, en raison de ses relations historiques, économiques et stratégiques avec les deux pays. L’Arabie Saoudite peut influencer la situation, en s’appuyant sur son positionnement diplomatique, ses intérêts régionaux ainsi que sur ses relations bilatérales et constitue donc, un facteur de stabilisation reconnu par la communauté internationale.
- L'Inde a frappé le Pakistan avec plusieurs missiles
Dans la nuit du 6 au 7 mai 2025, l’Inde a annoncé avoir mené des frappes de missiles contre des « infrastructures terroristes » situées au Pakistan, en représailles à un attentat meurtrier survenu le 22 avril à Pahalgam, dans le Cachemire indien, qui avait fait 26 morts. L’opération militaire indienne a été baptisée « Sindoor ». Détails des frappes Selon le gouvernement indien, neuf sites ont été ciblés par des missiles, tous présentés par l'Inde comme étant des infrastructures liées à « des groupes terroristes ». L’Inde a insisté sur le fait qu’aucune installation militaire pakistanaise n’a été visée. L’armée pakistanaise a confirmé des frappes dans trois régions : deux villes du Cachemire pakistanais et une troisième dans l’État du Pendjab, frontalier de l’Inde. Des explosions ont été rapportées par des témoins sur place. Islamabad dénonce la mort de trois civils, dont un enfant, et affirme que les frappes ont touché des cibles civiles, ce que New Delhi dément. Vidéo amateur d'un missile qui s'écrase dans une zone remplie de civils Contexte de l’escalade Ces frappes interviennent dans un climat de très forte tension entre les deux puissances nucléaires, après l’attentat de Pahalgam que l’Inde attribue à des groupes basés au Pakistan, en particulier le Lashkar-e-Taiba, bien qu’Islamabad nie toute implication. Depuis l’attentat, des échanges de tirs d’armes légères avaient déjà eu lieu presque chaque nuit ces derniers jours, le long de la frontière. L’Inde a également annoncé la suspension de sa participation au traité de partage des eaux avec le Pakistan, une mesure qui aggrave encore la crise. Réactions et risques de riposte Le porte-parole de l’armée pakistanaise a qualifié les frappes indiennes « d’acte de guerre » et a promis une riposte « au moment que nous choisirons ». L’armée indienne affirme que le Pakistan a répliqué par des tirs d’artillerie dans les secteurs de Bhimber Gali et Poonch-Rajauri, au Cachemire indien. La communauté internationale, dont l’ONU, a appelé à la retenue et à éviter toute escalade militaire entre les deux pays. Le Pakistan dénonce des pertes civiles et promet de répondre, faisant craindre une escalade majeure entre les deux pays.
- Le projet de brumisateur d'eau dans les Lieux Sacrés
Plus de 500 ventilateurs à brume sont en cours d’installation au Lieu Sacré de Mina dans le cadre d’un vaste projet d’amélioration du confort des pèlerins pour le pèlerinage (Hajj) 1446-2025. Cette initiative s’inscrit dans un plan plus large lancé par les autorités saoudiennes pour atténuer les effets de la chaleur extrême et garantir des conditions de déplacement plus sûres et agréables sur les principaux sites du pèlerinage, notamment Mina, 'Arafat et Muzdalifah. Ce dispositif, couvrant plus de 35 000 m², a pour objectif de fournir de l'ombre et de rafraîchir l'atmosphère, facilitant ainsi les déplacements des millions de pèlerins attendus dans les Lieux Sacrés. Rafraîchissement immédiat et efficace Les ventilateurs à brume projettent des micro-gouttelettes d’eau qui, en s’évaporant, réduisent la température ambiante, offrant une sensation de fraîcheur sans humidité excessive, ce qui crée une sensation de fraîcheur immédiate, parfois jusqu’à 10 degrés de moins que la température ambiante. Prévention des coups de chaleur et du stress thermique En réduisant la température corporelle et en maintenant un taux d’humidité optimal, ces dispositifs aident à limiter les risques de déshydratation, de malaises et de coups de chaleur, particulièrement dangereux lors des rassemblements massifs sous le soleil. Confort et bien-être accrus La brumisation humidifie l’air, ce qui évite l’assèchement des muqueuses et de la peau, contrairement à la climatisation qui peut provoquer des maux de tête ou des malaises lors des transitions entre intérieur et extérieur. Autres mesures complémentaires 400 fontaines d’eau fraîche et 28 000 m² d’aires de repos ombragées sont également installées pour soutenir l’hydratation et le repos des pèlerins. Plus de 85 centres de premiers secours et 135 stations de distribution d’eau sous pression ont été mis en place pour répondre aux urgences et assurer le bon fonctionnement des dispositifs de brumisation. Le déploiement de ces ventilateurs à brume s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation et de sécurisation du Hajj, visant à réduire le stress thermique, limiter les risques sanitaires liés à la chaleur, et offrir aux millions de pèlerins un environnement plus confortable et sécurisé lors de leurs déplacements à Mina et dans les autres sites sacrés. Consommation d’énergie et d’eau réduite Les ventilateurs à brume consomment beaucoup moins d’énergie qu’un climatiseur classique (20 à 50 fois moins), et leur consommation d’eau reste faible, ce qui en fait une solution écologique et économique adaptée aux espaces extérieurs fréquentés par de nombreux pèlerins. Polyvalence et facilité d’installation Ils sont mobiles, faciles à installer et à déplacer selon les besoins, ce qui permet de rafraîchir efficacement de larges zones piétonnes ou des espaces de repos sans nécessiter d’infrastructures lourdes. Amélioration de la qualité de l’air La fine brume peut également contribuer à assainir l’air en fixant les poussières et particules, ce qui est bénéfique dans des lieux très fréquentés. Les ventilateurs à brume combinent rafraîchissement, sécurité sanitaire et confort, ce qui en fait une solution particulièrement adaptée pour protéger les pèlerins de la chaleur intense pendant le Hajj. Cette initiative s'inscrit dans les efforts continus des autorités saoudiennes pour moderniser les infrastructures du Hajj, en réponse aux défis posés par la chaleur intense en été et la densité de la foule.
- Le Royaume, leader incontesté dans les services gouvernementaux numériques dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord
L'Arabie Saoudite a été classée première dans l'indice de maturité des services gouvernementaux électroniques et mobiles (GEMS) de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (ESCWA) pour l'année 2024, confirmant une nouvelle fois, sa position de leader dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Pour la troisième année consécutive, le Royaume a atteint un taux de maturité global de 96 %, devançant 16 autres pays de la région MENA. Les résultats des dix premiers pays de l’indice publié par l'ESCWA sont les suivants : 1 . Arabie Saoudite 🇸🇦 ( 96% ) 2. Émirats Arabes Unis 🇦🇪 (95 %) 3. Qatar 🇶🇦 (78%) 4. Oman 🇴🇲 (72%) 5. Bahreïn 🇧🇭 (67% 5. Koweït 🇰🇼 (67%) 7. Jordanie 🇯🇴 (63%) 8. Maroc 🇲🇦 (48%) 9. Algérie 🇩🇿 (47%) 10. Tunisie 🇹🇳 (42%) Cet indice évalue la maturité des services gouvernementaux numériques à travers trois dimensions principales : la disponibilité et la sophistication des services, leur usage et la satisfaction des bénéficiaires, ainsi que la sensibilisation du public. L’Arabie Saoudite a obtenu des scores très élevés dans ces catégories, notamment 99 % en disponibilité et développement des services, 93 % en usage et satisfaction, et 99 % en sensibilisation du public. Cette performance reflète les efforts soutenus du Royaume pour digitaliser ses services publics, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des villes intelligentes. Des solutions électroniques telles que les ordonnances numériques, la prise de rendez-vous médicaux en ligne, et les plateformes d’apprentissage à distance ont considérablement amélioré l’accès et la qualité des services pour les citoyens et les entreprises. Le gouverneur de l’Autorité du Gouvernement Numérique d’Arabie Saoudite a souligné que ce succès est la cause du soutien fort des dirigeants du pays, de l’intégration poussée entre les agences gouvernementales, et de l’adoption des technologies émergentes comme l’intelligence artificielle, la blockchain et le cloud computing pour améliorer l’expérience utilisateur et la cybersécurité. Avec ce nouvel exploit, l’Arabie Saoudite confirme sa position de leader régional dans la transformation numérique des services gouvernementaux, portée par une stratégie ambitieuse et des initiatives innovantes qui s’inscrivent dans la Vision 2030 du Royaume.


















