L'Arabie Saoudite et la France ont lancé les préparatifs de la Conférence sur la solution à deux États
- 29 juil.
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La Conférence sur l'établissement d'un État palestinien et la solution à deux États, co-présidée par l'Arabie Saoudite et la France, se tient à New York du 28 au 30 juillet 2025, sous l'égide de l'Assemblée Générale des Nations unies. Cette réunion internationale vise à relancer le processus de reconnaissance d'un État indépendant palestinien, avec un peuple qui pourrait vivre en paix et en sécurité sans que leurs droits soient bafoués.
Objectifs et enjeux de la conférence
Relancer la dynamique politique pour la reconnaissance d’un État palestinien, alors que la France a officiellement annoncé reconnaître la Palestine en septembre 2025, espérant entraîner d’autres pays européens à suivre cette voie.
Réformer la gouvernance palestinienne, avec des discussions sur une réforme de l’Autorité palestinienne et l’exclusion du Hamas de la gouvernance.
Paix régionale : Promotion de la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes, bien qu'aucune avancée spectaculaire ne soit attendue dans l’immédiat.
Dimension humanitaire : Réponse urgente à la crise humanitaire à Gaza et appels à un cessez-le-feu durable.
Contexte international
La conférence réunit plus de 100 délégations sur trois jours, dont le Premier Ministre palestinien et de nombreux Ministres des Affaires Étrangères.
Ni Israël ni les États-Unis ne participent à cette édition, qui se déroule dans un contexte de guerre prolongée à Gaza et de tensions accrues dans la région.
La conférence pourrait déboucher sur un sommet en septembre, dans la foulée de la reconnaissance française de la Palestine.
Espoirs et limites des avancées
La conférence a permis l’adoption de quelques engagements politiques clés :
L’Autorité palestinienne s’est formellement engagée à organiser des élections en 2026 et à réformer sa gouvernance pour écarter le Hamas, favorisant un État palestinien démilitarisé.
Huit groupes de travail internationaux ont été mis en place pour élaborer des mesures concrètes concernant la sécurité, la reconstruction et la gouvernance.
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a averti que la solution à deux États est « plus éloignée que jamais », dans un contexte de violence persistante, d’expansion des colonies et d’absence de confiance politique entre les parties.
En somme, la conférence de New York a redonné de la visibilité et une nouvelle énergie à la solution à deux États, mais les défis diplomatiques, sécuritaires et humanitaires restent extrêmement élevés. La concrétisation des engagements annoncés sera le véritable test de la viabilité des perspectives ouvertes à New York.
Cette initiative vise à « transformer le consensus diplomatique en plan d’action concret » et à replacer la solution à deux États au centre des efforts diplomatiques, alors que la faisabilité de cette option est de plus en plus contestée sur le terrain en raison de la poursuite des colonies, des échecs politiques et des crimes israéliens persistants dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée. Riyadh et Paris espèrent ainsi sortir de l'impasse et pousser la communauté internationale à des engagements concrets.










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