Le Parlement arabe condamne l'intrusion d'un ministre israélien à la mosquée Al-Aqsa
- 3 avr.
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Le Parlement arabe a fermement condamné l'intrusion du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, dans la mosquée Al-Aqsa, située à Jérusalem-Est occupée, le mercredi 2 avril 2025. Cet acte, qualifié de provocation flagrante, a été réalisé sous forte protection des forces d'occupation israéliennes et a suscité une indignation internationale.
Mohammed Al-Yamahi, président du Parlement arabe, a dénoncé cette action comme une violation des résolutions internationales et des droits des musulmans à travers le monde. Il a souligné que toute tentative de modifier le statut historique et juridique d'un Lieu Sacré dans l'Islam à Jérusalem est inacceptable et illégitime.
Le président, Mr Al-Yamahi, a souligné que ces actions contribuent à l'escalade des tensions et à l'instabilité dans la région.
Il a également qualifié cet acte d'irresponsable et provocateur, soulignant qu'il heurtait les sentiments de millions de musulmans à travers le monde et constituait un mépris flagrant à l'égard de la communauté internationale, du droit international et des résolutions des Nations Unies.

Le Parlement arabe a aussi vivement critiqué les frappes israéliennes sur une clinique de l'UNRWA dans le camp de Jabalia à Gaza, qui ont causé la mort et des blessures parmi les civils, principalement des femmes et des enfants. Ces actes ont été qualifiés de crimes contre l'humanité et de violations flagrantes du droit international humanitaire.
Al-Yamahi a appelé la communauté internationale à prendre des mesures strictes pour mettre fin aux pratiques provocatrices d'Israël contre la mosquée Al-Aqsa.
Cette condamnation rejoint celle d'autres pays arabes tels que la Jordanie, l'Arabie Saoudite, l'Égypte, le Qatar et le Koweït.
Ces nations ont unanimement dénoncé cette intrusion comme une atteinte au statut historique de la mosquée Al-Aqsa et une provocation envers les musulmans du monde entier. La Jordanie a particulièrement insisté sur le fait qu'Israël n'a aucune souveraineté sur Jérusalem-Est occupée et la mosquée Al-Aqsa.
Cette intrusion s'inscrit dans un contexte de tensions accrues en raison du massacre en cours dans la bande de Gaza et des tentatives perçues d'imposer un contrôle israélien sur un Lieu Sacré, ce qui alimente davantage les conflits dans la région.










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