Le détail fascinant que les scientifiques ont découvert en suivant cet aigle venu de loin pour aller en Arabie Saoudite
- 28 sept.
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Pendant des années, les scientifiques ont traqué un majestueux aigle de steppe (Aquila nipalensis) alors qu'il migrait de Russie vers la péninsule Arabique.
Son voyage a traversé des montagnes, des déserts et de multiples frontières - mais le détail le plus fascinant n'était pas la distance, c'était la route.
L'aigle n'a jamais volé à travers la mer, même si ça aurait été plus rapide. Au lieu de cela, il a suivi la terre, peu importe la durée du détour.
La raison ?
Les aigles des steppes comptent sur les thermes - des colonnes d'air chaud montantes qui les laissent glisser pendant des heures sans effort. Au-dessus de l'océan, ces courants invisibles disparaissent, forçant l'oiseau à brûler de l'énergie à chaque battement d'aile, risquant l'épuisement voire la mort.
Dépendance aux courants thermiques
Il est vrai que les aigles des steppes, ainsi que d'autres grands oiseaux planeurs, dépendent fortement des courants d'air chaud ascendants (thermiques) pour migrer sur de longues distances. Cette technique, appelée vol à voile thermique, leur permet de prendre de l'altitude avec un minimum d'effort et de planer sur de grandes distances, économisant ainsi une énergie précieuse.
Évitement des grandes étendues d'eau
Les courants thermiques se forment principalement au-dessus des terres, car le soleil chauffe le sol qui à son tour réchauffe l'air au-dessus de lui. Ces courants sont rares, voire inexistants, au-dessus des mers et des océans. Par conséquent, les aigles des steppes et autres oiseaux migrateurs similaires évitent activement de survoler de grandes étendues d'eau, car cela les obligerait à battre des ailes continuellement, une activité extrêmement coûteuse en énergie qui pourrait mener à l'épuisement.
Trajets migratoires
Des études de suivi par satellite ont confirmé que ces aigles empruntent des routes terrestres contournant les mers, comme la mer Caspienne ou la mer Rouge, même si cela rallonge considérablement leur voyage.Le détail fascinant que les scientifiques ont découvert en suivant cet aigle.










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