L'Assemblée Générale de l’ONU s’apprête à voter une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza
- 13 juin
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La cinquième résolution de l’Assemblée générale des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza a été adoptée à une très large majorité jeudi 12 juin 2025 : 149 États membres sur 193 ont voté pour, 19 se sont abstenus, tandis que les États-Unis, Israël et dix autres pays ont voté contre.
Le texte adopté exige la libération des otages détenus par le Hamas, le retour des prisonniers palestiniens détenus par Israël, le retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza, ainsi qu’un accès sans entrave à l’aide humanitaire. Il condamne également fermement l’utilisation de la famine comme méthode de guerre et le blocage illégal de l’aide humanitaire.
Cette résolution, non contraignante mais à forte portée symbolique, intervient après un veto américain à une résolution similaire au Conseil de sécurité de l’ONU la semaine précédente. L’adoption a été saluée par de nombreux pays.
L’Espagne, à l’origine de l’initiative, a défendu l’importance du texte pour la solution à deux États.
Quant à l'Arabie Saoudite, elle accorde et à toujours accordée une grande importance à la question palestinienne et soutient les efforts diplomatiques pour un cessez-le-feu, l’aide humanitaire et la solution à deux États.
Avant le vote, le Royaume avait déjà souligné le besoin urgent d’une « action décisive et irréversible » pour mettre fin à la crise à Gaza, et continue de mettre une pression internationale pour l’établissement d’un État palestinien. Le pays copréside avec la France une conférence internationale à l’ONU qui se tiendra à New York du 17 au 20 juin 2025, sur la relance de la solution à deux États, ce qui témoigne de son engagement actif pour une résolution du conflit.
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