L’Arabie Saoudite condamne fermement les attaques contre des infrastructures vitales à Port-Soudan et Kassala
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L’Arabie Saoudite, qui a joué un rôle de médiateur dans la recherche d’une trêve au Soudan, a fermement condamné les attaques contre des infrastructures vitales à Port-Soudan et Kassala.

Dans un communiqué officiel, le Ministère des Affaires Étrangères a dénoncé ces actes, soulignant qu’ils menacent la stabilité régionale ainsi que la sécurité nationale arabe et africaine.
Le Royaume a appelé à la cessation immédiate de la guerre et à la protection des civils et des infrastructures essentielles, rappelant l’importance de respecter le droit international humanitaire.
L’Arabie Saoudite a également réaffirmé son engagement à soutenir la stabilité et la sécurité au Soudan et dans la région.
Contexte des attaques
Le dimanche 4 mai 2025, les Forces de soutien rapide (FSR), groupe paramilitaire soudanais, ont mené pour la première fois des attaques aux drones contre des infrastructures vitales à Port-Soudan, siège provisoire du gouvernement soudanais, et à Kassala, ville frontalière avec l’Érythrée.
Ces frappes ont visé notamment la base aérienne d’Osman Digna, un entrepôt de marchandises et d’autres installations civiles à Port-Soudan, ainsi que l’aéroport de Kassala.
Ces attaques marquent une escalade significative dans le conflit qui ravage le Soudan depuis avril 2023, opposant l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane aux FSR du général Mohamed Hamdane Daglo. Jusqu’à présent, Port-Soudan, située à plus de 600 km des positions connues des FSR, avait été épargnée par les violences. L’attaque n’a pas fait de victimes, mais a causé des dégâts matériels et entraîné la suspension temporaire des vols à Port-Soudan.
L’Arabie Saoudite condamne fermement les attaques des FSR contre des infrastructures vitales
Conséquences et enjeux humanitaires
Ces attaques s’inscrivent dans un contexte de guerre prolongée qui a déjà provoqué des dizaines de milliers de morts, le déplacement de 13 millions de personnes et une crise humanitaire majeure, qualifiée par l’ONU de « pire catastrophe humanitaire » au monde. Les FSR, privées d’aviation, utilisent de plus en plus des drones pour frapper loin de leurs bases, dans une stratégie visant à démontrer qu’aucune région du Soudan n’est à l’abri et à perturber le trafic aérien et l’approvisionnement militaire de l’armée.
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