Arrestation d'un expatrié ghanéen transportant illégalement 4 femmes expatriées sans permis pour le Hajj

Un résident ghanéen a été arrêté par les services de police pour avoir transporté quatre femmes expatriées (sans permis pour effectuer le Hajj) dans le bus qu'il conduisait en direction de Makkah.

Le contrevenant a caché ces quatres femmes dans la soute à bagages du bus afin qu'elles puissent rentré à Makkah et dans les Lieux Sacrés sans autorisation préalable (permis Hajj).

Communiqué officiel du Ministère de l’Intérieur en langue Arabe

Cette arrestation s’inscrit dans le cadre des mesures strictes mises en place par l’Arabie Saoudite pour contrôler l’accès à Makkah pendant la période du Hajj.

Les autorités saoudiennes appliquent strictement les réglementations relatives au Hajj, notamment depuis l'entrée en vigueur de nouvelles règles le 23 avril 2025, qui interdisent l'accès à Makkah aux expatriés résidents au Royaume et ne possédant pas de permis pour le Hajj valide.

Les autorités exigent que tout expatrié résident en Arabie Saoudite et souhaitant entrer dans la ville sacrée, dispose d’un permis spécifique : soit un permis de travail dans les Lieux Sacrés, soit une autorisation de résidence (iqama) délivrée par les services de passeports de Makkah, ou un permis de Hajj.

Toute tentative d’accomplir le Hajj sans permis expose les contrevenants résidents au Royaume à de lourdes sanctions.

Selon les directives du Ministère de l’Intérieur, cela inclut une amende pouvant aller jusqu’à 20 000 riyals saoudiens (environ 5 300 dollars), voire jusqu’à 100 000 riyals dans certains cas, ainsi que la détention, l’expulsion et l’interdiction de séjour dans le Royaume pour les résidents étrangers.

Également, les conducteurs de véhicules transportant illégalement des pèlerins sans permis de Hajj sont également visés par ces sanctions, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement et la confiscation du véhicule.

Ces mesures visent à garantir la sécurité, l’ordre et la bonne gestion du pèlerinage, en évitant notamment l’infiltration de personnes sans autorisation et les problèmes d’hébergement ou de surpopulation à Makkah.

De grosses peines et amendes attendent donc ceux qui veulent défier les autorités et causer du tord à l'organisation du pèlerinage 1446-2025.