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Réactions internationales à l'isolement de Netanyahou à l'ONU

  • 27 sept.
  • 3 min de lecture
Les sièges de l'Arabie Saoudite vident lors du discours de Netanyahou à l'ONU
Les sièges de l'Arabie Saoudite vident lors du discours de Netanyahou à l'ONU

L'Arabie Saoudite, accompagnée de nombreuses autres délégations, a quitté la salle de l'Assemblée générale de l'ONU avant même le début du discours du Premier Ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le 26 septembre 2025.


Ce geste de protestation était motivé par la contestation des positions israéliennes concernant les crimes de guerre à Gaza et les accusations de « génocide » formulées contre l'État occupant israélien.


Ce départ massif a été interprété comme un signe clair d'isolement diplomatique pour Israël, alors que le discours de Netanyahou visait à défendre fermement la politique sanguinaire sur Gaza et à s'opposer officiellement aux récentes reconnaissances de l'État palestinien par plusieurs pays européens et d'autres nations membres de l'ONU.


Les délégations arabes et asiatiques ont quitté la salle dès l’arrivée de Netanyahou au podium, en signe de rejet de ses positions sur Gaza et la Palestine. Le discours de Netanyahou a aussi été perturbé par des huées, des sifflets, et un hémicycle notablement clairsemé, scène inhabituelle à l’ONU et perçue comme une désapprobation collective de la communauté internationale.


L’Autorité palestinienne a dénoncé un discours « truffé de mensonges » et accusé Netanyahou de justifier la poursuite des crimes de guerre par des contre-vérités.

Reconnaissance de la Palestine et ruptures de relations

Plusieurs pays du G7 (Royaume-Uni, Australie, Canada, France) ont récemment reconnu l’État de Palestine, un basculement diplomatique majeur qui isole encore davantage Israël sur la scène internationale.


Des pays d’Amérique latine, comme la Colombie et la Bolivie, ont déjà rompu leurs relations diplomatiques avec Israël ou réduit leurs liens au minimum pour certains.

Sanctions, boycotts et pressions multilatérales

L’Union européenne a engagé des discussions sur l’instauration de sanctions contre Israël, notamment avec le soutien explicite de pays comme l’Italie.


Des sanctions nationales (Belgique, Espagne), des initiatives juridiques (mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale), et de plus en plus de boycotts culturels et sportifs dessinent une tendance à l’isolement global d’Israël.


Les démarches judiciaires devant la Cour Pénale Internationale limitent les déplacements des dirigeants israéliens, qui risquent une arrestation dans plusieurs pays européens.

Effets immédiats sur la diplomatie israélienne

Israël voit son espace diplomatique se rétrécir, avec une baisse de soutien dans de multiples forums internationaux et une opposition croissante à ses initiatives.


Cette situation est qualifiée par plusieurs observateurs de « tsunami diplomatique » : un faisceau de mesures internationales commence à s’accumuler.

Représailles et position américaine

L'isolement du Premier Ministre a continué lorsque le président américain Donald Trump a affirmé publiquement qu’il ne laisserait pas Israël annexer la Cisjordanie, marquant une fissure entre Washington et Tel-Aviv sur ce point stratégique. Malgré la vague de désaveux, Washington continue de soutenir Israël, notamment par le veto américain au Conseil de sécurité, ce qui empêche pour l’instant des sanctions universelles et bloque des mesures contraignantes à l’ONU.


Malgré les protestations, Netanyahou a revendiqué que l’opposition internationale ne changerait pas la politique israélienne et a refusé toute concession sur la création d’un État palestinien.


L’ensemble des réactions souligne la gravité de l’isolement diplomatique actuel d’Israël et l’intensité du rejet de la politique menée par Netanyahou sur la scène internationale, tout en illustrant la fracture entre Israël et ses alliés traditionnels, ainsi qu’avec la majorité des pays membres de l’ONU.


Israël fait donc face à une pression internationale d’une intensité inédite, avec des sanctions, des boycotts, des ruptures diplomatiques, et des poursuites judiciaires, marquant une accélération de son isolement.


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