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Ambition saoudienne de devenir le premier investisseur étranger en Algérie

  • il y a 2 jours
  • 2 min de lecture

Suite à la session du Conseil des Ministres qui s'est tenu aujourd'hui à Jeddah, de nombreux accords avec l'Algérie ont été mis en place.


L’Arabie Saoudite affiche une ambition claire de devenir le premier investisseur étranger en Algérie, portée par une dynamique de coopération bilatérale renforcée et des réformes favorables à l’investissement en Algérie.


Cette stratégie s’inscrit dans la volonté des deux pays de diversifier leurs économies au-delà du secteur des hydrocarbures, conformément à la Vision 2030 saoudienne et aux objectifs algériens de transformation économique.

Contexte

Les relations économiques algéro-saoudiennes se sont intensifiées depuis 2023, notamment à travers des forums d'affaires. En avril 2025, un Forum d’affaires algéro-saoudien à Alger a conduit à la signature de cinq mémorandums d’entente et accords dans des secteurs stratégiques :

  1. Tourisme : Un mémorandum d’entente entre “Touring voyages Algérie” et “Our World and Business Tourism”.

  2. Commerce : Un accord commercial entre “Algerian Gulf For Business” et “Magnum Trading”.

  3. Industrie : Une association entre la société algérienne “CATM” et le groupe saoudien “Al Ghaith Holding”.

  4. Distribution : Un accord entre “Techno Bond” et “Alwah Al-Khaleej Trading” pour la désignation d’un distributeur agréé.

  5. Exportations : En février 2025, de nouveaux contrats ont été signés pour stimuler les exportations algériennes vers l’Arabie Saoudite, notamment dans l’agriculture, les matériaux de construction, l’électroménager, les détergents, et les équipements électriques et pharmaceutiques. Une ligne aérienne dédiée à l’exportation de produits agricoles a également été mise en place.

Impact

Les échanges commerciaux ont atteint 536 millions de dollars sur les sept premiers mois de 2024, avec une ambition saoudienne de devenir le premier investisseur étranger en Algérie.

Principaux axes et avancées

Projets agro-industriels majeurs, notamment dans le Sahara algérien (pôle d’El Menéa, 20 000 hectares irrigables), et coopération dans le développement de l’hydrogène vert et du solaire saharien.


Mise en place d’un secrétariat permanent du Conseil de coordination suprême avant fin 2025 et étude d’une ligne maritime directe Alger-Djeddah pour faciliter les échanges.


Climat d’investissement attractif, facilité par la nouvelle loi algérienne sur les investissements (transférabilité des dividendes, guichet unique).

Enjeux et perspectives

L’Algérie est perçue comme une porte d’entrée stratégique vers le marché africain grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).


Les investissements saoudiens visent à créer de la valeur ajoutée, des emplois et à renforcer la capacité des deux économies à relever les défis communs.


Les opérateurs économiques sont désormais attendus pour transformer ces accords en projets concrets et structurants.


En résumé, l’Arabie Saoudite s’appuie sur un partenariat multisectoriel, des réformes algériennes attractives et une vision partagée pour s’imposer comme le principal investisseur étranger en Algérie dans les prochaines années.

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